Voyelle nasale

L’idée d’harmonie se retrouve aussi dans la musicalité qui se dégage de cette évocation du soir - cette musicalité s’exprime par un champ lexical : [vibrant/ sons/ valse/ violon/…] - la musicalité passe par des sonorités particulières, Ici les voyelles nasales ([ā], [ċ], [ε]) donnent de la profondeur, (/-an/, /-on/, / -in/, /– un/) ralentissent le rythme solennel. B. Cette harmonie n’exclut pas une certaine mélancolie (≠plénitude) - on note la présence du champ lexical de la tristesse

DICTION ET DÉCLAMATION La langue que l’on entendait à la cour, au théâtre ou au prétoire était aussi étrange pour un contemporain de Molière ou de Racine que pour le spectateur du XXIème siècle. La prononciation du "r" roulé, du "l" mouillé, des voyelles nasales, du “â” fermé, du “a” ouvert, du "e" muet et des consonnes finales réclame un apprentissage précis, mais ce parler, loin d’être “savant”, semble très proche de nous et rappelle certains accents encore présents dans nos régions ou dans les pays

sensations donne sentiment de plénitude - épanouissement : adjectifs mélioratifs - suavité de la relation amoureuse: rythme ample et fluide du vers, des phrases longues, des constructions binaires (bercement) - douceur et sensualité renforcées par voyelles nasales Parfum exotique Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone; Une île paresseuse où la nature donne

si le poète est sorti du monde des vivants : " j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ". Il a gardé des contacts avec les morts. Nerval a perdu sa mère très jeune. Absence de couleur : " ténébreux, soleil noir... ". Sonorités très assourdies, nasales. II - L'obsession du passé a) les personnages du passé Confusion entre les différentes époques. Nerval était fasciné par le passé et l'aristocratie. Confusion entre la mythologie, l'histoire et le moyen-âge : trois époques => confusion.

de 12 syllabes •construction (figure de style) : -l’allitération : répétition à intervalle régulier de la même consonne  ex : " J’aimais sortir à l'aube le temps dormait" -l’assonance : répétition à intervalle régulier de la même voyelle ou de la même voyelle nasale, [on], [in]... ex :" Nul n'a voulu, nul n'est venu ni parle" -anaphore : répétition du même mot en début de chaque vers - l’ellipse : omission volontaire de certains éléments syntaxiques pour les besoins d'une expression plus condensée

poète. Cette expression exprime l'unité des perceptions. Le langage de la Nature aboutit à une unité symphonique, une harmonie, mais qui n'est pas logique. Le poète exprime d'ailleurs l'unification des sensations par l'assonance en [on], voyelle sourde et nasale. Les termes "ténébreuse" (pour le vulgaire) et "profonde" (pour le poète) sont identiques. L'expression "profonde" montre que le poète comprend ces analogies, et les interprète. Il unifie les sensations reçues par la "nuit" et la "clarté"

3/ Les variantes régionales:En BelgiqueAu Québecs- replacement fréquente de [j] en français de France, après une consonne et avant une voyelle, par [ʃ] ou [ʒ] :[tʃɛ.ʁi] pour Thierry, [di.dʒe] pour Didier, [ka.tʃa] pour Katia, [ɡo.tʃe] pour Gauthier et [bʒɛːʁ] pour bière, bien que cette tendance à la palatalisation à Liège de [t] et [d] devant [j] + voyelle ne soit pas généralisée.;- l'élision de /ə/, bien que presque toujours optionnelle, y est plus fréquente qu'ailleurs dans la francophonie :je

assonance en [an] dans les deux groupes rythmiques centraux. Comme ils sont brefs, l’écho est immédiat, rendu plus intense par la présence d’une autre voyelle nasale, [on]. L’effet produit consiste dans une perception intense de la durée du son nasal : « lontempserrantdans », lorsqu’il s’agit justement d’exprimer une durée. Ces deux voyelles nasales se retrouvent en écho une fois dans le vers suivant. L’examen des consonnes montre une allitération des consonnes semi-occlusives : Je demeurai longtemps

donc nous avons un sens de protection et d’affection. Au quatrième vers du deuxième quatrain, le poète dit que sa maison lui « est une province, et davantage ! Ceci montre l’importance et la grandeur de la maison aux yeux du poète. Les allitérations nasales, comme « quand » et « mon », dans le deuxième quatrain, traduisent un sentiment de tendresse et le poète répète ces sons lorsqu’il décrit son retour en France. La nostalgie du pays natal est également mise en évidence grâce aux registres pathétique

roule Il faut que tu roules Il faut qu’il roule Il faut que nous roulions Il faut que vous rouliez Il faut qu’ils roulent Attention : . Pour ce qui est de la prononciation (voyelles) si souvent défectueuse, tout morceau est un exercice. Attention à la confusion fréquente des différents sons nasaux : An, on, in, un Exercice : J’en ai dit bien suffisamment, allons-nous-en : dans un instant on nous appellera, et nous aurions un encombrement impossible à éviter. Exercice pour corriger