Voyelle nasale

BENE • Une caractéristique du portugais inexistante en français : tous les mots ont une syllabe tonique, c’est-à-dire, une partie de tous les mots est plus puissante que les autres, notamment perceptible en espagnol et anglais. Ils n’y a pas de voyelles muettes au portugais du Brésil. C’est pour cette raison-ci que les Brésiliens ont un accent très particulier quand ils parlent le français (qui en a plein). • L’ÉTUDE MUSICOLINGUISTIQUE « CORCOVADO » DE TOM JOBIM La Chanson DE LA

femme. Le poète file la métaphore de l’eau et de la mer parce qu’elle permet de donner ce mouvement régulier et doux : danse, balance, se penche, s’allonge, roule, remonte. Tous participent à cette sensation, d’autant plus que les assonances en voyelles nasales assourdissent le poème et atténuent la violence du mouvement. Cette grâce animale ne laisse pas d’être inquiétante par son absence de passion humaine. Que penser des yeux qui mêlent l’or et le fer – deux couleurs qui évoquent le regard

de la réalité phonologique à prendre en compte   Les sons voyelles ;   Absence de certaines consommes ;   Autres particularités au niveau des consonnes ;   Les semi consonnes ;   Autres phénomènes phonologiques à surveiller.   NB : Il existe aussi des particularités prosodiques (débit, accentuation, durée des pauses…) que nous ne développerons pas aujourd’hui. 7 Apprentissage lecture Réunion - GAILLAT Thierry Voyelles sur lesquelles il faut d’avantage porter son attention  

personnages. L’emploi d’une rime embrassée se situe. Avec l’introduction des deux animaux, le poète révèle leurs caractères respectifs. Aux vers 3-4, les sons des mots s’accordent avec l’image de l’agneau. Les voyelles graves et douces comme /o/ et /on/ correspondent aux sonorités nasales qu’on trouve dans les mots « agneau », « désaltérait », et « onde ». Aussi, l’emploi d’un enjambement et l’allitération en /l/ et /r/ montre la fluidité des phrases et nous rappelle de l’harmonie et l’innocence

morale "d'un œil morne" on ne sent pas dans un 1er tps l'enthousiasme de la victoire chez les soldats - attitude passive et immobile lourdeur des 2ème et 3ème phrases accentuant la lassitude et marquant la retombée de l'ardeur guerrière. sonorités nasales sourdes "on", "un", "en" à connotation de tristesse et d'abattement faisant écho à celles de la 1ère strophe exprimant. II La vision esthétique 1) Un tableau contrasté a) la toile de fond - une couleur : le brun "visages bruns" dernier mot

Ah ! savez-vous le crime et qui vous a trahie ? Racine, Iphigénie. (zeugme syntaxique) Jeux de sonorités Allitération (f) : reprise d’un même son consonantique (occlusives -p-t-c-b-d-g- : effet de bruit sec ou répété, violence, soudaineté ; nasales -m-n- : effet de calme, lenteur, fluidité ; liquide -l- : effet de liquidité, fluidité ; vibrante -r- : grincement, grondement ; fricatives -f-v- : souffle ; sifflantes -s-z- : glissade, sifflement ; chuintantes -ch-j- : chuchotement) Pour qui

revanche sont réunis par un enjambement et la phrase s’achève par un rejet qui met en valeur « me bercent » Deux phrases exclamatives qui encadrent le poème, descente en gradation marquée par la ponctuation. C) La Musicalité Rythme donné par la nasale. L’allitération en M insiste sur la sonorité commune à mer et musique. Le premier quatrain est dominé par l’allitération en V qui crée un lien entre tous les mots. Dans le deuxième quatrain assonances en O, même procédé pour les deux quatrains. Les

| | |À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas| | |si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet. | | |Exemple : Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête. (Victor Hugo)

repartir vers la montagne. Le verbe mousser résume bien cette fusion de l’eau et du soleil. Les deux rejets « D’argent » et « Luit », accentuent cette qualité particulière de la lumière Les consonnes liquides du premier vers (r,v), les assonances nasales du second (accrochant, follement, haillons, d’argent) donnent de la fluidité à la description et atténuent le bruit de la rivière. Le regard embrasse la scène dans sa totalité en un mouvement descendant puis ascendant. Le premier et le dernier vers

suggèrent l’obligation. Le sultan (p.196) : Assonance " Alors une nuit il se réveille En poussant un grand cri Et le bourreau tiré de son sommeil Arrive souriant au pied du lit" Effet : Il y a répétition d’un son-voyelle. Il y a aussi répétition de sons voyelles comme ‘’an’’ qui souligne le mystère et qui créer une belle atmosphère. Le cheval rouge (p.187) : Allitération " Avec le triste fouet de la réalité Et je n’ai rien à dire Ton sourire est aussi vrai Que mes quatre vérités"