Vraisemblance Phèdre Racine

La comédie I-Les règles du théâtre classique du XVIIe siècle A-La vraisemblance et la bienséance 1-La vraisemblance La vraisemblance désigne la cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. [La vraisemblance est] « l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable

batailles et les décès des personnages se déroulaient hors scène et étaient rapportés sous forme de récit. En effet, la pièce « Andromaque » de Racine a connu un grand succès malgré les décès nombreux des personnages car la pièce respectait la règle de bienséance et le spectateur n'a pas été soumis visuellement au décès des personnages. Ensuite la règle de vraisemblance permet au public de s'identifier à la scène ,ce qui plaît beaucoup à l 'époque. Par exemple, dans sa pièce d'Œdipe, Corneille modernise

L’action ne doit pas dépasser une « révolution de soleil » d'après Aristote et de 12 à 30 heures selon les théoriciens[réf. nécessaire]. L'idéal du théâtre classique veut que le temps de l'action corresponde au temps de la représentation. C'est Racine qui s'en est le plus approché, dans Athalie. Eugène Ionesco l'a également fait dans La Cantatrice chauve : même si elle est vue par l'auteur comme une anti-pièce elle en respecte paradoxalement l'unité de temps. En un lieu : l'unité de lieu Toute

la règle des 3 unités (temps, lieu, et action )ce qui lui permet de répondre au principe de vraisemblance. Unité de lieu : toute la pièce se déroule au même endroit (dans un palais par exemple) Unité de temps : la tragédie représente une action qui se déroule en 24h maximum. Unité d’action : l’histoire ne mêle pas plusieurs intrigues, il n’y a qu’une seule action importante. Le principe de vraisemblance : L'intrigue et la situation d'énonciation doivent être possibles. Aucun rebondissement extraordinaire

perfection, prouvée selon eux par | |la durée de leur renommée. Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque ou Euripide, La Fontaine le fabuliste grec Ésope, Boileau dans| |son Art Poétique la Poétique d'Aristote...  La Poétique d’Aristote contient les préceptes qui vont nourrir les règles du classicisme. | |La catharsis, purgation des passions, deviendra ainsi le modèle des tragédies de Corneille et de Racine. Les classiques reprennent | |trois types de sujets : les sujets bibliques (en poésie

|perfection. Règle des 3 unités, |sensibilité, Pour la tolérance. | | |antiques |-Echanges artistiques en Europe. | |vraisemblance, bienséance. |BUT : atteindre le bonheur terrestre, réconcilier| | |- Imitation | | |

mais aussi de nombreux arts comme la musique, l'architecture ou encore la peinture. Le classicisme renvoit à l'époque ou la littérature française se serait le mieux illustré. Mais il doit respecter de les règles de Boileau (la bienséance, la vraisemblance...) Origine du Classicisme : Le terme de classicisme est apparut au XIX ème siècle. Le mot classicisme vient du latin « classicus » qui désigne la classe la plus fortunée de la société. La notion de classicisme a été employé pour la première

Le romantisme  Révolution littéraire : volonté de transgresser les règles classiques, d’être de leur temps et non gardiens d’une tradition immuable. Au théâtre, remise en cause des trois règles d’unité, obstacles à la vraisemblance, et de la règle de la bienséance, pour montrer le réel sans l’édulcorer. Victor Hugo développe sa théorie du grotesque : mélange du sublime et du difforme, du comique et du tragique + renoncement à l’alexandrin. Esthétique réaliste * Critique de l’idéalisme romantique

(tête-à-tête avec soi) -nature (forêt, mer) -mythologie populaire (tritons, ...) -rêverie -amour -liberté d’inspiration -émotion, sentimants, spontanéité -monde renversé Le classicisme La Fontaine, Bossuet, La Rochefoucauld, La Bruyère, Molière, Racine Principes du mouvement -plaire et instruire : émotion (rire, larmes). Rien ne doit laisser froid. Agréable et réel mais agréable doit être pris du vrai. -rechercher le naturel : refuse les effets gratuits, l’abondance verbale, l’accumulation des

qu'une seule intrigue (pour capter l'attention du spectateur) : c'est la règle de l'unité d'action. "Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli." (L'Art poétique - Boileau, 1674) 2) La règle de la vraisemblance L'intrigue et la situation d'énonciation doivent être possibles. Aucun rebondissement extraordinaire ni réaction fantaisiste ne sont autorisés. Au 17ème, les deux valeurs fondamentales sont « l'ordre » et « la raison » (= le bon sens). 3) La