Winnicott Mère Suffisamment Bonne

l'entoure sur la base de ses sens et de ses actions. Il passe des réflexes à l'intentionnalité et de celle-ci à la représentation. Dans ce stade apparaissent des concepts tels que la permanence de l'objet (absence de la mère : elle existe même si sort de la pièce. Se représente la mère même si elle est absente) et la causalité (je peux avoir une action sur objet). - le stade préparation et de mise en place des opérations concrètes (de 18 mois/2ans à 11-12 ans) Dès 2 ans intelligence devient représentative

et stigmatisées comme telles. Nous disions « sauvons les enfants de mauvais parents » en les mettant dans de bonnes familles et il auront un avenir radieux. C’était le postulat en vigueur il y a encore une trentaine d’année. Les images de la dyade mère bourreau – enfant victime, père salaud – enfant abusé menacent toujours d’être aveuglantes pour nos esprits et empêchent de prendre des mesures adaptées au mieux de « l’intérêt de l’enfant » et de ses parents. Nous avons éloigné les enfants de leurs

une souffrance narcissique qui menace leur sentiment d’identité, et qui forment les gros bataillons des patients que la psychiatrie reçoit. Dans la perspective d’une relation de soin « psychodyna- mique », on a souvent souligné la nécessité d’une « bonne » identification des soignants à leur patient et donc montré que l’une des conditions de toute action psychothérapique efficace est la mise en place d’un processus permettant de se laisser être semblable à l’autre, de se laisser sentir en quoi on est

La socialisation commence par l’écoute et la compréhension que les parents apportent au nouveau né en répondant à ses besoins primordiaux, mais aussi en lui apportant tendresse, affection amour, donc sécurité. Winnicott parlait de mère suffisamment bonne. Bonne pourquoi alors ? Bonne pour : ■Aimer sans étouffer ■Aimer sans repousser, sans rejeter ■Rester à l’écoute de soi ■Faire confiance tout en étant vigilante ■Accompagner tout en autorisant ■Permettre sans laisser faire ■Répondre et

parents sont absents pour des raisons sociales ou médicales. Les pouponnières, accueillent aussi en permanence les enfants qui ont besoin d’une surveillance. Les haltes d’enfants qui accueillent de temps en temps les enfants de moins de six ans dont la mère ne travaille pas, leur effectif est de vingt au maximum. Les crèches font partie des modes de gardes les plus utilisés. La crèche offre des conditions stimulantes pour la socialisation des enfants ainsi qu’une certaine stabilité, notion importante

tensions (intervention de l’environnement bonne ou mauvaise en fonction de ces états). Expulser un ensemble de sensations inconnues et terrifiantes dans la sphère psychomotrice en s’agitant et en criant. Moyens d’apaisement : Les gestes de la mère (enveloppement par le regard, la voix, le rythme du cœur si on porte le bébé à gauche, etc.) L’ensemble bouche-activité de succion/sein-tenue dans les bras-prosodie (=ton de la voix)-odeur familière de la mère. Pour apaiser un bébé, ou un enfant, il

autres. Au cours de mon stage j’ai lu des articles qui traitaient de sujets liés à la vie collective en foyer, notamment un article paru dans le lien Social qui posait une question plutôt troublante : « Et si l’accueil en groupe n’était pas la bonne réponse ?[1] ». J’ai pensée que ce questionnement était intéressant mais plutôt « stérile ». C’est en approfondissant l’article dans lequel, Jérôme Bouts directeur du foyer La Jaunaie, développe son point de vue que j’ai pu faire des parallèles avec

16 2.4 Les fonctions du toucher, du tact 17 3. L’importance du toucher dans les premières relations mère-enfant 19 1. L’attachement 19 2. Les multiples facettes du toucher

conversations. Je ne voulais pas être « celle qui dénonce », je restais donc souvent à distance, un peu comme une défense, une protection. Malgré ce léger écart entre ce que j’avais imaginé du lieu de stage et ce qu’il en était, j’ai rapidement eu une bonne identification au psychologue. Lui-même me laissait mener certains entretiens et voir seule quelques patients. Au fil des jours j’ai appris à renforcer mon unification avec l’équipe soignante en m’impliquant de plus en plus dans la vie institutionnelle

insultée par des « pas personnes ». Ces « pas personnes » l’insultent sans arrêt. Elle entend que ces personnes lui parlent. Les « pas personnes » sont pour madame D. des femmes. Souvent, c’est sa mère. Elle parle de sa mère comme sa génitrice. Elle lui a « juste » donné la vie, ce n’est pas une mère affective. Elle appelle toutes ces personnes les « pas pas pas elles de l’enfer ». Elle dit que ces personnes cherchent à envouter son karma et voler son identité. Elle dit qu’elle doit les sortir