Xénophane

pense que l'air s'échauffe et se transforme en feu en se raréfiant et qu'il se refroidit et se solidifie en se condensant. L'importance d'Anaximène ne tient pas tant à sa cosmologie qu'à sa quête de la nature ultime de la réalité. Xénophane fin du VIe av. J.-C. Xénophane (fin du VIe-début du Ve siècle av. J.-C.), poète grec, philosophe et réformateur religieux, né à Colophon, en Asie Mineure. Il quitta Colophon en 545 av. J.-C. pour mener la vie vagabonde d'un rhapsode à travers la Grèce et la Sicile

important dans l’Odyssée que dans son hypotexte, l’Iliade. Cependant, l’appréciation de cette dimension morale a fait l’objet de débats même au sein de l’Antiquité. L’œuvre d’Homère est ainsi en procès dès le VIe siècle, avec les premiers philosophes. Xénophane de Colophon, puis Platon, dans la République, critiquent Homère. Epicure y emprunte une partie de sa doctrine tout en critiquant Homère. Prenant la défense du poète dans ses Allégories d’Homère, Héraclite débute son commentaire des deux épopées en

premiers : le feu, l'air, la terre et l'eau. Dans la recherche de ce qui est au commencement, on se demande quel est des 4 éléments celui qui est le plus ancien et qui commande les autres. Pour Heraclite, c'est le feu. Pour Anaximene, c'est l'air. Pour Xenophane, c'est la terre et pour Thales c'est l'eau. Cette démarche reste très archaïque car elle s'en tient à une connaissance sensible des éléments. Démocrite dit que les atomes sont les éléments premiers. Un soucis spéculatif par rapport à la nature :

en s’occupant lui aussi de l’origine de la réalité dans sa totalité, est un savoir fabulé, imagé, qui ne peut pas donner raison de sa vérité. Par là Aristote se place au sein d’une tradition critique envers les mythes – tradition initiée déjà par Xénophane (565-470 avant le Christ) et qui était toujours en vigueur du temps d’Aristote – qui les oppose et les évalue par rapport au savoir scientifique, à la raison – le logos – rigoureuse. Le mythe devient alors le synonyme de l’imaginaire, du non vrai

appellation voisine qu'on lui attribue). La non-définittion de l'Etre n'engendre pas la contradiction, quand la non-définiton du Non-Etre engendre elle la contradiction. La différence est très simple. On la retrouve déjà dans les débats chez Anaximandre, Xénophane, les pythagoriciens (notamment) : tout tourne autour de la question du vide et du plein. Un ontologue estime qu'il n'y a de réel que du plein et que du coup le non-être n'existe pas en tant que modèle antagoniste; quand un nihiliste (un méontologue

qu'Hésiode donne à sa cosmogonie la forme d'un mythe, les philosophes ignorent les dieux. Anaximène de Milet (vers 540 av. J.-C.) utilise le terme théos (dieu) pour désigner l'air, qui, pour lui, est la substance primordiale constitutive de l'univers. Xénophane de Colophon (vers 525 av. J.-C.) est très critique vis-à-vis des dieux homériques: “Homère et Hésiode, dit-il, ont attribué aux dieux tout ce qui était honteux et déshonorant chez les hommes”. Il rejette l'anthropomorphisme et utilise le mot “dieu”

Historia de la filosofia vol.1: Grecia y Roma, Frederick Copleston. Editorial Ariel, Barcelona 1994. ← Los filósofos presocráticos, Kirk-Raven-Schofield. Editorial Gredos, Madrid 1970. ← Los presocráticos, Juan David García Bacca, Xenophanes. Fondo de Cultura Económica, 1995. ← Parménides de Elea, Wikipedia, http://es.wikipedia.org/wiki/Parmenides ← Sobre la naturaleza, Enciclopedia Microsoft Encarta Online 2008. http://es.encarta.msn.com/encyclopedia_961544747/ Sobre_la_naturaleza

l'idée d'un dieu infiniment bon ou qui est notre père a tous. ] nous projetons le bien et le mal qui sont des valeurs humaines dans l'absolue qui n'est pas humain. Voltaire « dieu a fait l'homme a son image mais l'homme le lui a bien rendu », Xénophane «si les chevaux et les bœufs savaient peintre, ils peindraient leur dieu sous la forme d'un cheval ou d'un bœuf » Nous interprétons la nature libre parce que nous nous croyons libre nous même. Jacques monod dans « le hasard et la nécessité », dit

(ils en sont les descendants) via les mythes. Le logos (argumentation) se substitue au mythos (récits sacrés) car ce dernier apparaît comme une histoire inventée et la démocratie se substitue à l’aristocratie. Ex de bouleversement des mentalités : Xénophane de Colophon. La raison, l’élément corrosif : La raison contamine tout édifice dogmatique au sein duquel on l’aurait laissée s’introduire. • Galilée : géocentrisme ( héliocentrisme • Synthèse précaire entre la raison et la foi de Saint Thomas

n’auraient aucune ressemblance avec l’Homme (heureux, immortels, indépendants) → OR les poètes de la cité (Homère) imputent aux dieux des caractéristiques humaines (passions,…) ⟹ anthropisation des dieux ↳ Dénoncé par Xénophane de Colophon dans “Les Silles” : croyances religieuses populaires : imprégnées de superstitions ⇾ Homme toujours au centre de ses discours ↳ Pour Épicure : croyances populaires = “présomptions fausses” (jugements précipités