Zazie Dans Le Métro Focalisation

développa le concept du néo-français, une nouvelle langue écrite presque phonétique, plus proche de celle parlée à l’oral que le français écrit traditionnel. Le premier mot de Zazie dans le métro, « Doukipudonktan », appartient à cette langue fantaisiste. L’incipit de ce roman paru en 1959 met en scène une dispute dans le métro entre Gabriel et un couple se plaignant des mauvaises odeurs. C’est l’occasion pour le narrateur de rapporter une joute oratoire jubilatoire, qui fait oublier ce que l’on attend

Zazie dans le métro : les auteurs et leurs influences Objectifs : - Faire connaissance avec l'auteur du roman.- Comprendre les enjeux littéraires qui lui sont attachés.- Situer le réalisateur par rapport à l'œuvre.- Envisager leurs objectifs communs. 1. L'auteur du roman a. Biographie Né en 1903 au Havre, Raymond Queneau grandit dans une famille de merciers. Il entame dès1920 des études de philosophie à la Sorbonne. Il découvre et fréquente les surréalistes à partir de 1924, mais rompra avec

voit le Saint Esprit incarné dans son perroquet. Cela n’est surtout pas comique, c’est ainsi que Félicité s’éteint. C’est l’histoire d’un cœur, un cœur comme les autres, un cœur simple que la vie a torturé. Mise en relation avec Zazie dans le métro Alors que Zazie représente une performance du dialogue et de l’oralité, dans Un cœur simple le dialogue est quasiment inexistant ; c’est l’auteur qui entre jusqu’au fond de la pensée et de l’âme du personnage, emportant le lecteur ; les personnages

Queneau : 1903-1976. Cofondateur de l'OULIPO (ouvroir de littérature potentielle), il s'est attaché à trouver de nouvelles formes d'écriture et de structure des textes littéraires. Parmi ses oeuvres les plus connues : Exercices de style (1947), Zazie dans le métro (1959), Cent mille milliards de poèmes (1961). Le livre intitulé Les Fleurs Bleues parut en 1965. Un livre présenté comme un roman, même si Queneau n'a pas donné d'indication particulière en exergue, se contentant d'une citation (en grec

cinq fois le pronom « ça » pour désigner les « petites grandes filles » qui ont l’habitude d’accompagner Claudine. Mais cette pratique est surprenante, car le pronom « ça » est généralement utilisé pour désigner toute chose inanimée. Cependant, la focalisation de l’histoire est interne donc les réflexions sont celles du personnage de Claudine. En effet, Claudine semble mépriser ces filles qui ont peur de tout, des animaux, ou d’abîmer leurs vêtements, et qui crient. Le pronom « ça » a donc une connotation

personnages en opposition et dans un deuxieme tempzs, nous analyserons l'horreur des goulags. I- Des personnages en opposition a- K : Le «p d j» Répétition terme «oublier» L.81 --> Reussite L.86 Le titre est une périphrase= K Utilisation focalisation interne = on connait ses sentiments et pensées CL du bouleversement : «completement bouleversé, fut bouleversé, perdre contenance, avait perdu son sang-froid» Stratégie psycologique chez K pour oublier b- Braude Analepse L.65 montre que

Dans Le Père Goriot, Balzac mets en scène la maison Vauquer et les pensionnaires qui l’habitent. Ces descriptions des personnages sont réalistes et s’appuient sur des caractéristiques précises, réelles. On nous apprend que Balzac privilégie la focalisation zéro pour placer le narrateur en position omnisciente. Il intervient parfois dans le récit en faisant des commentaires et des jugements, ce qui crée une certaine complicité avec le lecteur, et d’un sens, renforce l’illusion de réalité.

1. Un incipit qui reprend en apparence les codes romanesques Zazie dans le métro est une œuvre originale et son incipit ne fait pas exception. Cependant, l’auteur n’a pas aboli l’intégralité des codes romanesques. Pour moderniser son début de roman, il a dû s’appuyer sur quelques éléments de la tradition. a. Une présentation du cadre spacio-temporel - Présentation du lieu, « Paris » (L. 8), plus précisément la « gare d’Austerlitz » (L. 11). On y trouve d'ailleurs les odeurs caractéristiques

Breton (les récitsNadja, 1928 et L'Amour fou, 1937) et après lui Raymond Queneau (Pierrot mon ami, 1942 – Zazie dans le métro, 1959), Boris Vian (L'écume des jours, 1947 - L'herbe rouge, 1950) et Julien Gracq (Le rivage des Syrtes, 1951) introduisent une poétisation surréaliste, Albert Camus joue, sous l'influence du roman américain, avec le monologue intérieur et le rejet de la focalisation omnisciente dans L’Étranger(1942), Jean Giono donne un souffle puissant à ses métaphores créatrices dans Regain

l’ironie du passage déconcertant en partie avec son manque de lucidité par rapport à la scène qui l’entoure. Stendhal l’utilise comme un moyen de faire comprendre le paradoxe énorme qui sépare sa vision des choses de la réalité avec notamment la focalisation interne mais aussi les jugements portés explicitement par le narrateur sur la conduite du personnage : « Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment ». Ces citations affirment l’ironie présente grâce à Fabrice et son manque