épictète Le Bonheur

nécessaire de distinguer toujours et très clairement le public du privé. Lorsque l’on vit en  société, il faut se soumettre aux lois mais dans notre espace privé, il faut revenir à la loi de  la nature. En quoi est‐ce que cela consiste ? Pour lui, le bonheur ne se trouve pas dans la  société. Il faudrait réfléchir plutôt sur le mode de l’être que sur le mode de l’avoir. Savoir  ce que l’on est ne passe pas par la société mais par une quête individuelle : rejet des  richesses, des honneurs, de la famille

source de puissance pour les hommes. En effet, elle leur permet d’être heureux, de vivre leur vie comme ils l’entendent et si cela est matériellement impossible, de l’imaginer comme ils l’entendent. La liberté est indispensable au bonheur, or aucun homme ne craint le bonheur et il se doit donc d’affronter celle-ci pour réussir à être heureux. En effet pour accéder au souverain bien comme le qualifiait Aristote les choix sont indispensables. Choix entre les désirs qui nous permettrons d’être heureux

monopolise toutes nos capacités et nos intérêts pour l’existence humaine. De plus, la réalisation de ce désir censée apporter le bonheur à l’individu ne s’avère être la source d’un plaisir que momentané mais surtout d’une déception et d’une frustration de longue durée. Dans cette perspective, l’ataraxie, c’est-à-dire l’absence de souffrance considérée comme le bonheur dans l’antiquité semble s’opposer au fait même de désirer. Ne pouvant nier l’existence du désir chez l’homme, les philosophes antiques

philosophie et s'oppose au fondateur de l’utilitarisme sur un point : Bentham considère que le bonheur recherché dans l'utilitarisme est lié à la quantité des plaisirs. Cependant, Mill considère lui, que c’est autour de la qualité des plaisirs. La thèse tourne donc autour de l’utilité, de la qualité versus l’utilité lequel permet d’accéder au plus grand bonheur l'utilité = principe du plus grand bonheur = plaisir et donc manifeste une absence de douleur De fait, le malheur est associé et procure de

raison et le réel - Théorie et expérience - La démonstration - L’interprétation - Le vivant - La matière et l’esprit - La vérité La politique - La société - La justice et le droit - L’État La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères : Absolu/relatif - Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin - Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel - Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu

exprimer le mieux sa conception du bonheur ? Objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer Perspectives d’étude : analyse de l’argumentation et des effets sur le destinataire ; connaissance des genres et des registres. FICHE DE REVISION BAC Texte 1 : l’essai : Mme du Châtelet Discours sur le bonheur, 1744, (publication posthume 1779) Références de l’extrait : photocopie distribuée en cours et/ou fiche-SQ-Bonheur-corpus et/ou 1, 2, 3 Bonheur ! Notions clés : Madame Du

pas droit. Par conséquent, jouer un rôle serait un moyen, pour l’individu, de ne pas être injuste et donc d’éviter toutes formes de conflit. Enfin, Epictète, issu de l’école du stoïcisme, incite également les individus à jouer des rôles. Ces derniers seraient bénéfiques et permettraient d’atteindre ce qu’on pourrait appeler la vie bonne, le bonheur. Pour les stoïciens, la vie vertueuse, la vie du sage correspond à deux éléments fondamentaux qui mettent en avant l’importance de jouer un rôle. Il

simplement voir à plus long terme. C’est en partie pour cette deuxième raison que le renoncement peut-être perçu comme un outil de sagesse, qui permettrait à l’Homme d’accéder au bonheur. En effet, notamment pour le philosophe, mais aussi dans les religions : le renoncement permet d’accéder à un stade supérieur de bonheur, ou de vie, de par une vision différente, peut-être un peu plus reculée, de la société et de la vie. Dans leurs religions le renoncement le plus fort et le plus capital est écrit

considéraient que le bonheur était la principale finalité de l’homme : tous les hommes désirent être heureux. Conçu comme béatitude, ou félicité, le bonheur est défini comme « Souverain bien » (summum bonum, diront les philosophes latins) – auquel tous les hommes s’efforcent d’accéder. Envisagé comme bien suprême, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant

(97-55 Avant J. C.) ........................................................................................... 24 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 25 Texte 6 : La passion amoureuse, illusion du bonheur ou bonheur illusoire, A. Schopenhauer (1788-1860) ..................... 26 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 27 Texte 7 : Idéalisation de l’autre et censure de la critique, S. Freud (1856-1939). ......