éthique De Kant Et éthique Utilitariste

intentions initiales. Donc est-on responsables des conséquences auxquelles on ne s’attendait pas ? Nous verrons que l’intention dépend de la conscience morale car c’est elle qui guide nos action, puis nous verrons que l’intention est définie par une éthique et enfin qu’une action n’a de valeur que si elle est choisie, voulue. I] D’où vient l’intention ? De la conscience morale Au niveau de l’individu L’intention provient de notre conscience morale. Elle est la base d’une action. A chacun

nécessaires. Les plaisirs simplement naturels seraient ceux qui procurent une joie qui peut être bénéfique pour notre état mental, mais dont la non satisfaction n’entraine pas de souffrance (joie d’une 1 Fondements de la métaphysique des mœurs (E. Kant 1785) Deuxième section - Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des mœurs - Traduit de l’Allemand en français par Victor Delbos (18621916) à partir de l’édition de 1792 2 Lettre à Ménécée § 122 – Trad. O. Hamelin 1910 Page

ETHIQUE ET DEONTOLOGIE DES PROFESSIONS Chapitre I NOTIONS GENERALES I.1 Ethique et morale. Pour certains les deux termes peuvent être considérés comme synonymes. Pour d’autres ils sont distincts sinon opposés. Limitons nous d’abord sur la morale en tant que terme général. I.2 Morale, terme général Du latin (mos-mores) signifie mœurs, conduite de la vie, règles de comportement. Etymologiquement, il a un sens large : il renvoie à l’agir humain, aux comportements quotidiens, aux chois existentiels

d’ordre éthique peuvent généralement se mettre d’accord. Ils sont désormais le dénominateur minimal commun, une normativité éthique médicale dans une société pluraliste. On ne veut pas forcément les déduire d’une théorie plus globale, – sur laquelle la recherche d’un consensus ne provoquerait que des dissensions -, mais les utiliser comme outil pour aussi bien faire le travail qui est à faire. Ils donnent une méthodologie qu’on applique, pour des questions et dilemmes d’ordre moral ou éthique, à des

complète quand elle est contrariée, et le bonheur présente le caractère d’être complet. Ainsi l’homme heureux a-t-il besoin que les biens corporels, les biens extérieurs et ceux de la fortune se trouvent réalisés pour lui sans difficultés » Aristote, Éthique à Nicomaque. Calliclès dans le Gorgias, affirme que le bonheur est tributaire de ce que la nature a conféré à chaque homme ; est heureux celui chez qui, par nature, existe un équilibre entre les désirs et les facultés. Le plus heureux sera celui

| | |1 |Décrire et mettre en contexte la situation (p.4) |/5 | |2 |Formuler des questions éthiques s’y rapportant (p.4) |/5 | |3 |Comparer des points de vue. (p.4) |/5 | | |Ci-joint

société. Le Mensonge mettrait donc l’équilibre sociétale en danger, empêcherait le bonheur de la société (serait donc un obstacle à son épanouissement). - Le Mensonge pourrait cependant protéger les intérêts individuels, mais selon Mill (philosophe utilitariste) le mensonge à visée personnelle est un « mauvais calcul » puisqu’il s’oppose au bien être d’une société qui aspire parallèlement au bonheur de chacun de ses membres et de ses membres ensemble. Il ne représenterait qu’un « avantage présent » et

: Management de Développement Social FICHE DE LECTURE DE L’OUVRAGE : L’Autre Développement : « Le Développement Socialement Soutenable » 129 Pages Auteurs : Jérôme BALLET JeanJean-Luc DUBOIS FrançoisFrançois-Régis MAHIEU Collection : ETHIQUE ECONOMIQUE Edition : L’HARMATTAN – 2005 – Paris. Travail réalisé par : Younes ADASKOU Encadré par : Prof. M. Abdallah SAAF INTRODUCTION : Ce n’est qu’à la dernière décennie du 21ème siècle que le développement centré sur l’homme est

prescription morale en ce qu’il est un idéal de l’imagination et un mobile égoïste. Mais alors, peut-il faire l’objet d’une quête morale en tant que bonheur collectif ? Nous verrons enfin en quoi la quête personnelle du bonheur relève d’une exigence éthique. 1. Être heureux n’est pas un devoir A. car on ne choisit pas d’être heureux : tout ce qu’on peut choisir est d’être vertueux Dans un premier temps, il semble que le bonheur ne puisse faire l’objet d’un devoir défini comme obligation morale, dans

discipline » nouvelle, dans le courant des années 1960 et des interrogations au sujet du développement de la biomédecine et des technosciences 1. Si les interrogations éthiques concernant la médecine ne sont pas neuves, la bioéthique se distingue de la déontologie médicale classique, en ce que celle-ci constitue davantage un code éthique fondé par les médecins pour les médecins 1. La bioéthique, au contraire, fait intervenir une pluralité d'acteurs et de disciplines (outre les médecins, biologistes et