Acte ii scène 21 du mariage de figaro
Le mouvement dramatique s’accélère dans l’acte II (rythme). Figaro arrive essoufflé et espère sauvé la situation. Antonio bouleverse cette situation. Dans la scène les péripéties s’enchaîne. La scène tourne autour de Chérubin : il faut empêcher Antonio de parler et de discréditer ses propos afin de le sauver (il s’agit des enjeux de cette scène).
Quel est l’intérêt de cette scène qui représente le déroulement d’une intrigue secondaire ?
I. Une scène comique a. Un personnage comique : Antonio
Il s’agit d’un personnage ivre et Figaro s’empresse de le faire remarquer. On dit qu’il est demi-gris (aime la boisson). On peut quand même remarquer qu’Antonio reste un personnage feint même s’ il est encore sous l’effet de l’alcool. Il fait preuve de bon sens « eh bien, vous avez bien grandi… ». Il a attendu avant de montrer la lettre (il s’agit d’une ruse) : il fait preuve d’observation.. Il flatte le Comte en le qualifiant de « bon maître » et en l’appelant « mon excellence ». Il est soucieux et pointilleux de sa réputation : il a tout de suite remarqué les giroflées écrasées et il dit avoir une réputation à défendre. b. Comique de mots
Le langage est pittoresque (celui d’un jardinier) : « juro » « oui-da ». philosophie triviale qui se manifeste dans cette réplique, syntaxe : »Monseigneur dit si vous ne devinez pas ». On a un jeu de mot entre « gris » et « ténébreux » et avec le terme « effleuré » qui se réfère aux fleurs. L’expression d’Antonio est imagée : « ni pied, ni patte, de ce doigt là » ensuite il lève le doigt. Plusieurs répliques ironiques : Figaro se montre dédaigneux à l’égard d’Antonio (« pleurard ») puis c’est au tour d’Antonio de se moquer de Figaro en l’imitant : « combien te faut-il, pleurard ». Ironie avec le cheval.
c. Comique de gestes
Figaro fait mine de se frotter le pied
Antonio se touche le front pour flatter le maître
Le personnage de Figaro.
II. Représentation de la tension