Dans un monde ou l’énergie est devenue l’essence même de vie de l’humanité, au même titre que l’eau et l’air. Le nucléaire, qui fournit près d’un sixième de l’énergie de la planète, se place en tête des énergies du futur. Depuis la seconde guerre mondiale, l’interdépendance énergétique est devenue un sujet prioritaire dans la plupart des pays du globe. Cela étant évidemment renforcé, de nos jours, par l’explosion des tarifs du marché pétrolier.

En matière d’énergie nucléaire, la France fait figure de précurseur et ceci depuis la mise en place d’une politique d’indépendance énergétique du pays lancé par le général de Gaulle, lors d’un conseil des ministres le 27 février 1963. L’entreprise Areva est aujourd’hui la vitrine mondiale de cette politique énergétique à la française. Cette société crée en 2001, employant 61000 personnes et dégageant un chiffre d’affaires de près de 11 milliards d’euros en 2006, est le leader mondial de l’énergie nucléaire ; et veut le rester face à une concurrence planétaire qui ne cesse de croître.

Etude Macro-environnementale du marché du nucléaire mondial, et de l’entreprise AREVA.

Une évolution politique en matière d’indépendance énergétique en faveur du nucléaire, et par conséquent en faveur d’AREVA :

Comme indiqué dans le prélude, l’indépendance énergétique est devenue l’un des sujets politiques majeurs des grands Etats mondiaux. Ainsi la recherche de nouveaux moyens de production d’énergie en grande quantité est l’une des priorités des pays riches beaucoup trop dépendants des prix pétroliers pratiqués par les membres de l’OPEP. Face à ce dilemme l’enjeu politique est clair, trouver le moyen de se munir d’une technologie de pointe pour produire sa propre énergie et ainsi diminuer sa dépendance au pétrole, et aux énergies fossiles en général. Du coup depuis près de 50 ans le marché de l’énergie nucléaire progresse, et son intérêt auprès des pays dépendants énergétiquement, aussi.

Aujourd’hui de nombreux pays ont