analyse paysagére
1. voir : c'est la lecture du paysage ;
2. comprendre : c'est l'analyse paysagère en tant que telle ;
3. interpréter : c'est la synthèse de l'étude.
Cette analyse est en général réalisée lors de projets d'aménagements ayant un impact sur le paysage étudié, afin de déterminer quels sont les points sensibles à préserver ou à mettre en valeur.
Lecture du paysage
Première étape de l'analyse paysagère, c'est une approche sensible du paysage, c'est-à-dire qui fait intervenir les sens plutôt que le raisonnement. En arrivant sur un lieu, c'est tout d'abord la vue qui guide l'individu. C'est un réflexe naturel, un automatisme. Une impression générale va se dégager du paysage que l'on découvre pour la première fois : il va nous sembler beau, calme et reposant, laid, ou monotone, etc.
La démarche devient alors active et non plus passive : on va lister les éléments du paysage, en commençant par les éléments descriptifs généraux et en allant jusqu'au détail.
Perception de l'espace
Il s'agit de toutes les sensations visuelles que procure l'étude du paysage : les textures, les couleurs, le type de ligne dominante (courbe, verticale, horizontale), l'ouverture du paysage en général ou par rapport à l'homme, le mode de déplacement principal dans le paysage et la vitesse de déplacement.
Géométrie du paysage
C'est l'agencement des différents éléments entre eux : les plans de vue (le premier plan, le plan intermédiaire, l'arrière-plan), les effets géométriques (épaulement, encadrement, effet de fenêtre, de porte, la présence des points d'appel, de repère, de fuite.
Les limites de la lecture du paysage
Cette phase de lecture du paysage présente trois inconvénients que l'on peut contourner : l'analyse est ponctuelle dans l'espace : les impressions et la structure du paysage que l'on