Après avoir brièvement rappelé en quoi la banque et l’assurance divergent, indiquez leurs complémentarités et rapprochements récents.

685 mots 3 pages
Introduction :
La Banque est une entreprise qui a pour matière 1ère l’argent. Elle reçoit des capitaux, échange de la monnaie ou accorde des prêts. La société d’assurance est une entreprise de services fournissant une prestation généralement financière lors de la survenance d’un risque. L'assurance est destinée à un agent économique en échange de la perception d’une cotisation ou d’une prime.
Dans un 1er temps, nous détaillerons les divergences entre ces 2 secteurs.
Dans un 2nd temps, nous développerons leurs complémentarités et rapprochements récents.

I Les divergences :
A) Obligations contractuelles : p.85
1°) Nature juridique de l'obligation :
Pour le banquier, l'obligation contractuelle est commutative : Chaque partie s'engage à donner ou faire une chose équivalente de ce que l'autre partie donne ou fait.
Pour l'assureur, l'obligation est aléatoire : Il y a une chance de gain ou de perte pour chacune des parties d'après un événement incertain. Chacun parie sur un espoir contraire.

2°) Exception : Assurance-vie avec sortie en capital
Le souscripteur peut procéder au rachat du contrat. La Cour de cassation considère qu’il s’agit d’un contrat d’assurance sur la vie. La valeur du contrat est due par la compagnie d'assurance :
- En cas de vie.
- En cas de décès.

B) Les risques :
1°) Entrée en relation :
Le banquier est préoccupé par le risque de crédit (= moralité financière et solvabilité du client). Il s'appuie sur la profession et le patrimoine (via le scoring pour les particuliers ou l’analyse financière pour les professionnels).
L'assureur étudie à travers des tables statistiques les risques sur produits (qualité et valeur) et sur la personne (état de santé).

2°) Inexécution de l'obligation contractuelle par le client :
Pour le banquier, la perte est directe et importante à l'actif de son bilan. L'engagement du client est équivalent à ce que le banquier a déjà exécuté. Si le client ne paie plus, il reste une grosse somme

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