Aristote
Texte : vivre sans famille d’Agnès Pitrou (p.34)
Avant : la famille se soutenait
Maintenant : transformations de la vie familiale et conjugale la solidarité est morte
Aristote définit deux cellules : la cellule conjugale (les parents) et la cellule des enfants : une fois l’éducation achevée, les parents n’ont plus un rôle arbitraire et autoritaire sur leurs enfants, les liens d’obligations sont rompus. Ces deux cellules deviennent indépendantes.
On ne cherche plus à entretenir les liens entre les générations rupture considérée acquise la notion américaine de la « famille éclatée ». Cette notion est bien adaptée aux changements économiques : permet une plus grande mobilité que peuvent imposer les investissements, les métiers. Avant, lorsque les liens étaient très rattachés, il était difficile de se détacher de sa famille. Les travailleurs sociaux se concentrent sur l’isolement des cellules : la jeune famille qui a besoin d’assistance en cas de difficulté et les vieillards qui sont abandonnés dans les maisons de retraites.
Les liens qui, auparavant, étaient considérés comme naturels sont rompus et sont transformés en sorte de liens de contact entre les générations : les jeunes et les parents ne sont plus liés par des liens de parenté (lien naturel) mais sont désormais définis par des classes d’âge (vieux et jeunes) qui se forcent a rester en contact et communiquer le soutien social est donc ce contact que ces classes d’âge s ‘efforcent d’entretenir.
Espoir : reconstituer la solidarité entre les jeunes et les vieux. Mais entre temps, la politique familiale ne va pas en ce sens la jurisprudence annule l’obligation financière entre générations, elle a supprimé l’obligation alimentaire : désormais, si l’une des cellules a besoin d’argent pour se nourrir, l’autre, n’est pas obligé de lui verser la somme désirée et inversement.
Même l’Etat incite cette séparation de cellules avec la nomination spécifique des classes comme par exemple «