BB Corneille Racine Moliere Camus CORRIGE Bareme
BAC BLANC 2
Question de corpus :
I. Les personnages qui souffrent (qui génèrent les registres pathétique et lyrique) : textes A,B,C,D stichomythie (textes A,B) : rythme rapide qui mime l'état de souffrance, l'alarme, le désarroi des personnages.
Le champ lexical de la souffrance, les interjections, les phrases exclamatives, justifient le registre pathétique (textes A,B,C,D), mais aussi lyrique surtout pour Angélique et Chimène.
Didascalies (texte D) qui témoignent d'une souffrance à l'annonce de la mort : « elle recule, elle a un sursaut, silencieuse... »
L'utilisation de la négation qui exprime une souffrance (texte B « je n'y pourrai survivre ») ou un déni, un refus de croire à la perte de l'être cher (texte D : « non, non + je ne suis pas prête + je ne comprends pas »...)
II. Les personnages qui ne souffrent pas
La neutralité de Martha, sa froideur, son impassibilité, représentées par ses phrases déclaratives (elle annonce froidement la mort), par les phrases négatives (elle refuse de compatir), par les phrases injonctives (elle rejette toute émotion véhiculée par Maria) : texte D
Béline se réjouit de la mort d'Argan : registre comique (phrases exclamatives, signes de sa joie, blâme d'Argan par un lexique péjoratif et des accumulations de défauts...) : texte C
Toinette et Agrippine jouent toutes les deux un double rôle : Toinette feint l'affliction puisque c'est elle qui est à l'initiative de la supercherie (voca de l'affliction, phrases exclamatives) : ce rôle crée le comique. Agrippine feint aussi l'affliction alors que c'est elle qui est à l'origine du meurtre (phrases interrogatives qui ne sont pas la manifestation d'une inquiétude mais plutôt d'une quête de renseignements pour s'assurer que le mort est bien mort !) : textes B,C
III. Le registre épidictique (les personnages font l'éloge ou le blâme des défunts) texte A : Chimène loue son père (anaphore, hyperbole pour le valoriser...) texte C : Béline blâme Argan (réification,