Bebut de fin de partie
Fin de partie de Beckett
Samuel Beckett est un écrivain, poète et dramaturge irlandais du XXème siècle. Son nom reste associé au théâtre de l'absurde dont sa « En attendant Godot » est l'une des plus célèbres illustrations. Son ceuvre est austère, minimaliste, elle est généralement interprétée comme l'expression d'un profond pessimisme quant à la condition humaine.
L'extrait étudié est tiré de son ceuvre « Fin de partie », créée à Londres en 1957. Elle met en scène 4 personnages handicapés physiquement menant une existence absurde dans un monde indéterminé.
Créée à Londres en 1957, Fin de partie est la 2ème pièce de Beckett à avoir été représentée. Elle met en scène 4 personnages handicapés physiquement menant une existence absurde dans un monde indéterminé.
I.Les relations humaines
1.Une communication quasi inexistante
-il y a plus de didascalies que de dialogue. Chez Beckett, le dialogue n'a pas la même fonction que dans le théâtre classique : il n'est souvent au service d'aucune action.
-la didascalie « un temps » revient très souvent: cela montre que le dialogue n'existe quasiment pas. Les silences, chez Beckett, jouent un rôle primordial
-nombreuses répétitions: dialogue décousu (> « ça vafinir » ... les répétitions ont un effet comparable à celui des silences. Comme eux, elles contribuent à l'impression de faillite d'un langage qui ne parvient pas à exprimer le monde ou les sentiments de façon intelligible. Beckett reprend, en les accentuant, les défauts de communication de tous les jours.
-dans les tirades, on passe d'un thème à un autre sans lien logique (« les souffrances se valent; tout est absolu »)
-idem dans la conversation : « tu viens de te lever;as-tu vu mes yeux ? »
2.Une relation difficile
- Entre Hamm et Clov, c'est une dialectique des contraires qui est à l'oeuvre : le ma ître