Becket fin de partie
Premièrement nous pouvons voir que Hamm exerce une autorité sur Clov qui lui obéit comme un enfant à son père. Cependant, Clov voudrait échapper à l’emprise de son père adoptif en essayant, en vain, de s’en aller depuis sa naissance (p.26). De plus, nous pouvons constater que comme pour instaurer un rythme de vie aux enfants, les personnages de la pièce ont une sorte de rite chaque jour (les horaires par exemple : « c’est l’heure de mon calmant »). En effet, Clov effectue chaque jour les mêmes rituels, la même routine tel un automate ou un pantin (les déplacements qu’il fait au début). Aussi, nous pouvons voir que les relations parents/enfants sont respectées puisque nous savons que les enfants prennent exemple sur leurs parents et donc leur ressemble : Hamm dit qu’il ne voudrait pas vivre, qu’il n’est pas heureux ainsi ; aussi, à une question de Hamm, Clov répond qu’il ne se souvient pas d’avoir déjà été heureux. Aussi, nous pouvons voir qu’un vocabulaire parfois grossier ou même agressif contraste avec des réflexions plutôt enfantines : Hamm dit après que Clov a constaté que Nell n’avait plus de pouls qu’il a « envie de faire pipi » (p.38). De plus, Hamm agit comme un enfant, en disant « C’est l’heure de mon histoire » (p.65) : comme s’il était un enfant avant de s’endormir. Formulation d’ailleurs assez ambigu : Hamm parle-t-il de l’histoire qu’il veut raconter