Biographie beaumarchais
Eléments de biographie. C’est dans la maison d’un modeste boutiquier de la rue Saint-Denis, à Paris, que Pierre-
Augustin Caron voit le jour, le 24 janvier 1732. Rapides études et dès l’âge de treize ans, il travaille à l’établi, comme apprenti, chez son père, horloger et protestant converti. Il a cinq soeurs et toute la famille aime le théâtre ; Beaumarchais trouve dans le patrimoine familial trouve le don de bien parler et le goût des lettres et des arts. Ses sœurs et lui-même jouent d’un instrument. En juillet 1753, il découvre ce que tant d’autres avaient cherché vainement, le système de ressort adéquat pour le bon fonctionnement des montres ; confiant, il fait part de cette découverte au sieur Lepaute, confrère de son père et horloger du roi ; celui-ci s’attribue, peu de temps après, le mérite de l’invention. Le jeune Caron, alors, se défend : le 13/11/1753, il rédige une lettre, un Mémoire à l’Académie des Sciences, puis le 15, une lettre au Mercure.
Le 23/02/1754, l’Académie des Sciences lui donne gain de cause. Cette victoire lui ouvre le chemin de la fortune car l’inventeur est invité à la Cour où il explique, au lever du roi, son mécanisme. Il rencontre Mme Franquet dont le mari, malade, est le « contrôleur de bouche » du roi ; Caron le supplée et devient titulaire d’une charge de Cour. A la mort de Franquet, il épouse sa veuve, le 22/11/1759. C’est alors qu’il prend le nom de Beaumarchais ou
Beaumarchet du nom d’une maison acquise autrefois par Franquet à Arpajon. Sa femme meurt et l’on ne manque pas d’insinuer que Beaumarchais s’est débarrassée de cette âgée par le poison. Son contrat de mariage n’étant pas encore enregistré, l’héritage lui échappe.
Jusqu’en 1760, il est dans la gêne. Il s’évertue pourtant et consolide sa position à la Cour,
Notamment en apprenant la musique aux filles du roi. Duverney, financier, ami de Mme de
Pompadour, crée une Ecole militaire que le roi et les ennemis de la Marquise ne