Caracalla
D'origine gauloise, punique et berbère1,2,3 par son père Septime Sévère et syrienne4 par sa mère Julia Domna, il naquit en 188 à Lugdunum (aujourd'hui Lyon), son père étant alors gouverneur des Gaules. Baptisé Lucius Septimius Bassianus, il fut par la suite renommé Marcus Aurelius Antoninus, afin d'être rapproché de la dynastie des Antonins. Son sobriquet de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois à capuchon et manches longues qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.
La conquête du pouvoir[modifier]
Septime Sévère a associé au trône ses fils Caracalla en 196 et Géta en 198. À la mort de Septime Sévère en 211, ses soldats tiennent à respecter son testament, obligeant Caracalla à partager le pouvoir avec son frère Geta. Une fois la paix revenue, l'armée démobilisée, et la famille impériale de retour à Rome, il assassina lui-même Géta d'un coup de glaive dans la gorge, réfugié dans les bras de leur propre mère, Julia Domna, qui tentait probablement de les réconcilier. Devant les prétoriens puis devant le Sénat, il justifie sa conduite en prétextant un complot qu'aurait fomenté son frère.
Caracalla ordonne ensuite au Sénat de prononcer la damnatio memoriae de Géta : il fait effacer le nom de son frère des monuments de Rome et interdit même, sous peine des pires supplices, que celui-ci soit prononcé en sa présence. Plus rien ne doit évoquer son existence. Il se livre ensuite à une série de meurtres systématiques (20 000 selon Dion Cassius) ayant pour cible les amis, les relations et les partisans de Géta ou de possibles compétiteurs (dont un petit-fils de Marc-Aurèle).
Le règne d'un tyran[modifier]
Caracalla enfant
Intaille figurant Caracalla
La politique intérieure[modifier]
Sa politique intérieure, inspirée par sa mère et les juristes de son père, ne diffère guère de celle de Septime Sévère avec des aspects plus égalitaires. Il est difficile de préciser quel est son rôle personnel et l'on a tendance, comme aux