Cassatio arrêt Poussin
Un contrat est la rencontre d’une offre et d’une acceptation. S’est un accord de volonté, s’est vouloir s’engager à faire quelque chose, à faire telle prestation, au profit de tel cocontractant et au profit d’un échange réciproque. Le grand principe est celui de la liberté contractuelle. Ce principe est issu de l’autonomie de la volonté. Son corolaire est donc le principe de la liberté de ne pas contracter. Le quotidien nous force à rencontrer de nombreux contrats sans libertés, sans autonomie de la volonté, comme une assurance, un contrat EDF. Les pratiques contractuelles amènent donc de nombreuses exceptions. Cette offre et cette acceptation apparaissent après une période plus ou moins longue, les pourparlers.
Il n’y a pas besoin en droit des contrats d’avoir une acceptation sur l’ensemble des clauses. Les pourparlers sont la période pendant laquelle 2 ou plusieurs personnes se rapprochent en vue de négocier la conclusion d’un futur contrat. Elles envisagent le contenu et les modalités. Cette phase des pourparlers peut avoir lieu oralement, par l’échange de mails, de fax. Les pourparlers sont différents de la pollicitation car s’est juste la proposition d’engager une négociation et est donc antérieure à l’offre.
Deux grands principes sont retrouvés avec la liberté de rompre les pourparlers et le second est la liberté de bonne foi. La rupture des pourparlers n’engage pas son auteur, sauf circonstances particulières.
Le fondement d’une rupture de pourparlers a pour but de réparer la perte d’une chance de réaliser des gains qui en découlent. Le droit de rompre n’est pas discrétionnaire et ce droit existe qu’à la condition que la rupture ne soit pas opérée dans des circonstances fautives causant un dommage au cocontractant. Si faute il y a, elle engage dans la rupture des pourparlers la responsabilité délictuelle car le contrat n’est pas encore formé.
Grâce aux jurisprudences antérieures, le principe de l’engagement de la