classification des entreprises marocaines
1) DEFINITIONS
Secteur d'activité : désigne le classement des activités en trois grandes catégories inventé par l'économiste australien Colin Clark, dans les années 1940, et depuis popularisé en France par Jean Fourastié.
Le secteur primaire regroupe l'ensemble des activités dont la finalité consiste en une exploitation des ressources naturelles : agriculture, pêche, forêts, mais aussi mines (Jean Fourastié, suivi en cela par l'appareil statistique français, classait au contraire les mines dans le secteur secondaire).
Le secteur secondaire regroupe l'ensemble des activités consistant en une transformation plus ou moins élaborée de produits matériels (dans le cas français, les mines font donc partie de ce secteur, tout comme la production d'électricité, bien que celle-ci soit intermédiaire entre un produit matériel et un produit immatériel).
Enfin, le secteur tertiaire regroupe l'ensemble des activités ayant pour objet la fourniture de services immatériels.
Cette classification, pour célèbre - et éclairante - qu'elle soit, n'en est pas moins critiquable : le transport de voyageurs, par exemple, est une activité de services, mais elle s'appuie sur des équipements très matériels - avions, trains, autocars, voitures - qui en font une activité fort éloignée d'une prestation de service. De même, si la médecine de ville est une activité de service, les scanners ou les appareillages complexes des hôpitaux transforment la médecine hospitalière en une activité qui consiste largement à manier des instruments. Le boucher est classé dans une activité secondaire, le chirurgien dans une activité tertiaire alors que leurs instruments (sinon la finalité de leurs métiers) sont proches... La presse est classée dans une activité secondaire, parce qu'elle intégrait une importante activité d'impression. C'est de moins en moins le cas, et, dans la majorité des journaux, il ne reste que des activités de