Introduction :
A travers ce texte de 1766 Louis de Jaucourt, fait une plaidoirie pour dénoncer que rien ne peux justifier l'esclavage tant sur le plan humain que moral et cela en dépit des lois de l'époque qui tolèrent ces pratiques. Ce texte composé d'une structure logique cache une dénonciation visant à culpabiliser le lecteur et défendre la liberté des esclaves.

I La dénonciation de l'esclavage
Ce récit permet à l'auteur de condamner l'esclavage en terme d'inhumanité et en montrant son dégout pour ce commerce.

Pratique inhumaine :
Jaucourt suscite tout d'abord la pitiè du lecteur et l'amène à prendre conscience de la pratique inhumaine du commerce des « nègre » par les européens. L'être humain considéré comme « objet de commerce » qu' »ils exposent en vente », « ces malheureux » autant d'expression qui soulignent la maltraitance des esclaves moins bien traités que de vulgaires animaux. Cette pratique est aussi ironisée : « Personne n'ignore qu'on les achète de leurs princes qui prétendent avoir droit de disposer de leur liberté et que les négociants les font transportés de la même manière que leurs marchandises » . Il cherche ainsi à éveiller un sentiment de culpabilité pour ce commerce honteux, où les esclaves sont vendus trop facilement. Ce commerce oppose le sacrifice de simples vies et la simple consommation de sucre ou encore le simple enrichissement de quelques personnes.

Indignation de l'auteur :
L'auteur poursuit sa dénonciation de l'esclavage dans son attitude inhumaine et immorale. Il porte l'accent sur le côté lucratif du commerce des esclaves. Achat,vente,négoce, marchandise, commerce, propriétaire autant d'expression qui ne peuvent être acceptées pour des comportements insoutenables
Dans le premier paragraphe l'auteur exprime toute son indignation face à la pratique de l'esclavage. Il souligne la situation de « ces malheureux », ces infortunés livrés comme des animaux un système qui viole tous les principes de la morale, de la religion et