Nous allons dans ce commentaire, étudiés la deuxième partie de l’extrait final de Contre –Ciel de René Daumal publié en 1936 qui met en scène un poète condamné à mort par ses concitoyens. Dans un premier temps nous verrons la situation du poète entre la vie et la mort qu’effectue le poète et dans un second temps l’appel au secours qu’il effectue.

Partie 2
Nous avons pu voir que le poète est dans une situation ou il ne contrôle plus son avenir, il ne connaît pas son destin et essaie alors de tenter un dernier appel au secours. En effet nous allons voir dans cette deuxième partie la méthode que le poète utilise pour appeler à l’aide.
Pour commencer, nous pouvons voir que le poète utilise la poésie. En effet le poète prend la parole juste avant sa mort pour réciter un poème, il pense que cela pourra peut- être l’aider à survivre. Son poème est lui même un appel au secours, dans celui-ci il utilise de nombreuses phrases exclamatives « Aux armes ! »(l.26) pour interpeler les citoyens plus facilement, il utilise aussi de courts vers pour que celui qui les entende sache tout de suite de quoi il est question. « je veux vivre, vivez avec moi ! », il intègre le citoyens dans son poème pour qu’il se sente impliquer.
Le poète utilise aussi la parole pour convaincre, elle permet au poète de se faire entendre pour la dernière fois et d’essayer de persuader ses concitoyens de le sauver « Faites que je vive et moi je vous ferai retrouver la parole » (l.32), son argument est la parole, il compte sur l’hypothèse que ces personnes est envie de « retrouver la parole » (l.32) pour qu’ils veulent le sauver. C’est son dernier espoir de rester en vie. Mais même si ce fut une méthode pour l’appel au secours, l’on peut voir dans la conclusion de ce texte « des poètes de parler trop tard ou trop tôt » que c’est enfaite cette parole qui au final tué. Cet extrait montre bien que le poète essaye vraiment de convaincre ses concitoyens qu’il doit être libre.

Nous pouvons