Commentaire mort et le bucheron
La Fontaine, au cœur du mouvement du classicisme met donc en avant, dans cette fable, la vie d'un des métiers dont l'importance se situe au bas de l'échelle sociale : Le Bûcheron. Le récit porte donc sur les conditions de vie du métier qui le conduit ainsi à appelé la Mort.
I. L'art de plaire à travers le récit.
-un récit court : du vers 1 au vers 16.
-récit écrit en alexandrins. (v 1à10 / v 12.13 / v 16 )
Alterné avec des vers en octosyllabes. (v 11 / v 14.15 )
=>Cela créer un rythme qui permet au lecteur de ne pas s'ennuyer.
-Des rimes : ramée/enfumée, ans/pesant, douleur/malheur, monde/ronde, repos/impôts, corvée/achevée, tarder/aider, faire/guère, guérir/mourir, sommes/hommes.
Rimes : pauvres (v1.4/2.3/9.10), suffisantes (v7.8/14.16/11.12/13.15), riches (v5.6/17.19/18.20)
- mélange des rimes v.1 à 4 : embrassées ; 5 à 8 : plates ; 13 à 16 : croisées.
- Des questions rhétoriques (v 7 .8)
« Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? »
« En est-il plus pauvre en la machine ronde ? »
=>Donne du rythme au récit.
-Césures à l'hémistiche (v 1.3.6.9.13 et 16)
-Enjambement vers 15.16
=>rythme
-Personnification de la Mort (v 13)
Majuscule à la Mort.
-Un bûcheron malheureux
Champs lexical du malheur : pauvre (v.1), le faix du fagot (v.2), Gémissant (v.3), n'en pouvant plus d'efforts et de douleur (v.5).
=>attachement pour le Bûcheron. Il souffre.
-évocation de « Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, le créancier et la corvée »
(v 10.11), énumération.
=>le lecteur peut s'identifier.
-Présence du discours direct, vers 15.16, Le bûcheron parle à la Mort.
-Le temps employé