Commentaire texte sartre, "cahiers pour une morale"
Homme = être libre (semblerait) : c'est ce qui le distinguerait de l'animal. Sa cse et sa morale le poussent à être responsable de ses choix ou la liberté doit être postulée si l'on veut que l'action morale ait encore un sens (KANT). Mais homme = animal + déterminé? (De part sa nature sensible) Comment serait-il alors possible de concilier ces deux aspects? N'est-on pas soit totalement libre soit totalement déterminé, ce qui rendrait impossible toute conciliation? Tel n'est pas le point de vue de Sartre : l'homme est "totalement déterminé et totalement libre". Sa liberté devient même contrainte, "condamnation". Ainsi, et paradoxalement, selon Sartre, l'homme n'a ni choisi d'être déterminé, ni choisi d'être libre. Et pourtant, sa liberté reste totale : au sein même de ce qu'il n'a pas choisi, l'homme peut choisir de se donner les buts qu'il a choisi, et c'est ainsi qu'il fait sien ce qui au départ lui était extérieur, étranger. Cette liberté qui repose ainsi sur des contraintes peut elle être considérée comme totale? Une liberté à ce point assumée en est-elle toujours une? Sartre montre d'abord que la liberté consiste à changer ce qui me détermine en l'assumant (l1-6). Conséquence : ma liberté est l'expression de ma condition, celle d'une double contrainte (l6-14). Cette double contrainte a elle-même pour conséquence une vie harrassante (l14-fin)
Comment comprendre tout d'abord la possibilité d'une liberté à l'intérieur du déterminisme, soit le fait que telle condition au départ donne tel résultat à l'arrivée impliquant une nécéssité conditonnelle. (l1-6)Sartre prend l'exemple de la maladie : pour introduire l'idée de changement : le changement présuppose justement un certain déterminisme qu'il faudrait "assumer". En effet, changer suppose bien un état initial que je m'emploierais à vouloir modifier, un état ne me convenant pas et que pourtant je ne saurais nier. Le nier reviendrait à adopter une attitude "romantique". C'est-à-dire à