Jean Racine est un poète tragique français considéré comme l'égal et même le supérieur de son aîné Pierre Corneille, et comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Il est né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639. Lorsqu'on étudie le Milieu de Racine tant du côté paternel que Maternel, on observe que rien ne le prédestinait a la littérature. Les deux familles occupaient des charges au grenier à sel de La Ferté-Milon. Aucune fortune, aucune illustration, aucune singularité ne les distinguait : le génie de Racine ne s'explique pas. La mort précoce de ses parents change pourtant le cours de sa vie : l'enfant, confié aux grands-parents, quitte la Ferté-Milon pour Port-Royal, où il subira l'influence des « solitaires » et de leur doctrine, foyer du Jensénisme qui est est un mouvement religieux, puis politique, qui se développe au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, principalement en France, en réaction à certaines évolutions de l'Église catholique, et à l'absolutisme royal. Le jeune garçon est admis en 1649 par charité aux Petites Écoles, où il fait les trois classes de grammaire et la première de lettres en recevant les leçons de maîtres comme Nicole et Lancelot. Ensuite, on l'envoie au collège de Beauvais. Il achéve là-bas sa seconde classe de lettres et de rhétorique. Racine partage avec La Bruyère, Boileau et Fénelon le privilège de représenter de façon remarquable l'héritage d'Athènes parmi les classiques français. Il rencontre Boileau en 1663 qui deviendrat son meuilleur ami. Ces relations avec Moliére de 18 ans son aîné, serons pourtant plus mitigé. Mademoiselle du Parc avait conquis une des premières places de la troupe de Moiére, et aucune situation au théâtre ne semblait paraître plus enviable pour elle, quand elle quitta brusquement la troupe pour rejoindre celle de Jean Racine. Ce quasi-enlèvement fut la raison de la brouille entre Racine et Molière. Ce dernier, avait fourni au premier aide, appui, conseils ainsi que parfois ses meilleurs