Commentaire
« la saine doctrine »…) des éléments de disco urs dévalorisant. Mais surtout, par la juxtaposition de fait ou d’élément contradictoires (emploi d’antithèses, d’oxymores et d’amalgames ; établissement de rapprocheme nts satiriques et de faux rapports logiques), l’auteur fait éclater l’absurdité nocive du système autoritaire et obscurantiste :
sottise / bénédiction Þ amalgame
ignorance / gardienne des États bien policée Þ faux rapport
heureuse / stupidité Þ oxymore&nb sp;;
vertus / dangereuses Þ oxymore&nb sp;;
palais / stupidité Þ amalgame
nous garantir de la peste / attentat énorme Þ faux rapport logique
imprimerie / pernicieux usage Þ faux rapport logique etc.
Certains des faux rapports ou amalgames insérés ne sauraient s’avérer efficaces que si l’on prend le point de vu e et la logique des philosophes des Lumières : « l’imprudence […] de recommander l’équité et l’amour », nous serions as sez heureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat én orme aux ordres de la providence », etc. Tous les arguments invoqués sont bénéfiques pour la grandeur et l’e ssor d’un pays, alors qu’ils sont condamnés pour cela mê ;me.
Les bienfaits de la lecture
Ce procédé de l’ironie trouve sont originalité form elle dans le fait que les termes (ou s’il on peut parler de faits, en général) mélioratifs sont dévalorisés pa r le mouphti, mais revaloriser par la mise à distance de l’ironie. L’ironie qui avec la satire et la fiction orientale font de ce texte à l’apparence d’un rendu de jugement, un violent pamphlet s’attaquant aux institutions françaises et à