Serra 2°2Lolita Vendredi 20 Janvier Devoir Maison : Français Eugène Guillevic est l’un des rares poètes du 20ème Siècle qui utilise la forme du sonnet pour ses poèmes. Il écrit en 1954 Matin, un de ses sonnets extraits de son recueil Trente et un sonnets. De quelle façon l’auteur évoque-t-il dans ce dernier les différences et les similitudes des hommes ? Dans un premier temps il décrit les disparités entre les hommes. Par la suite il aborde tout de même les ressemblances qu’ils ont entre eux. Pour commencer l’auteur évoque à plusieurs reprises les différences entre les hommes. Tout d’abord il utilise les couleurs: « son pain blanc dans du café au lait » ; « boit du thé noir ». Ces deux citations représentent une gradation sur les différences de couleurs de peau (blanc, café au lait, noir). Elles sont présentées de manières distinctes. Le jeu des coloris persiste, le poète évoque alors les classes sociales en utilisant une métonymie « un peu de rouge à la cantine» dans laquelle le ‘rouge’ représente le vin. Dans cette citation le mot cantine peut nous faire penser à une cantine ouvrière par exemple. Cette métonymie permet à l’auteur d’évoquer le style de vie de cette classe sociale. De plus, cette expression relève d’un niveau de langue plutôt familier. Ensuite dans ces deux quatrains le poète décide de désigner les hommes indirectement : « L’un trempe […] » ; « L’autre boit […] » ; « Plus d’un mène sa fille […] » ; « L’un est blanc […] », comme si le poète décidait de dépersonnaliser les hommes qu’il décrit. En utilisant cela le poète veut montrer que chaque quotidien est différent. L’un trempe, l’autre dans le même temps boit. Il se sert aussi des lieux inconnus qu’il désigne avec deux adverbes : « Las bas » et « Ici ». Le lecteur durant les deux quatrains ne sait rien des personnages décrits dans le poème, et rien des lieux suggérés. Malgré toutes ces différences évoquées à travers différents procédés principalement situés dans les deux premiers