Tardy Lolita
S6

Commentaire littéraire : Mon rêve familier

I/ Introduction

Mon rêve familier est un poème de Paul Verlaine du recueil Poèmes Saturniens qui date du XIX° siècle, le genre de ce premier recueil est la poésie lyrique.

Le sujet du texte est l'image de la femme rêvée du poète, une image de l'idéal féminin pour lui. Cette femme est tout à fait rêvée, elle n'existe que dans ses rêves. Elle n'a aucune caractéristique physique, mais elle comprend le poète, elle l'écoute et elle l'aime. Mais il faut aussi s'intéresser aux sentiments du poète, sur cet amour qui est platonique, rêvé mais réciproque. Cette mélancolie de ne pas pouvoir être avec cette femme idéale et cette obsession de ne pas pouvoir être à ses côtés car elle seule sait apparemment l'apaiser.

Il serait donc intéressant d'étudier comment le poète décrit cette femme qui n'existe malheureusement pas. Pour cela, nous allons d'abord nous pencher sur la description de l'idéal féminin, puis sur les sentiments du poète.

I/ Un idéal féminin
a) Une femme inconnue

La femme qui est décrite dans ce poème n'est connue que parce qu'elle est présente dans les rêves du poète. Il ne sait pas à quoi elle ressemble, mais il sait qu'elle l'aime. Elle seule le comprend, elle seule sait apaiser et calmer les tensions du poète : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant, D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même, Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. » vers 1 à 4, et « Car elle me comprend » vers 5, « Pour elle seule, les moiteurs de mon front blême, elle seule sait les rafraîchir, en pleurant. » vers 7 à 8. Les répétitions produisent une sorte d'effet « envoutant » et Verlaine reprend le « je » chanté par les romantiques, nous suggérant que seul cette idéal peut déchiffrer son cœur.

b) Une femme rêvée

Quand le poète parle de cette femme, il parle en même temps de son rêve. Il rêve d'une femme qui le