Contrat cadre
La multiplication des besoins économiques et du nombre de partenaires conduit à envisager une véritable coopération pour la formation d’un contrat. Aux contrats de la vie courante se concluant et s’exécutant en un instant s’opposent désormais des contrats nécessitant une longue phase de préparation.
Les relations étant prévues pour une longue période, les contractants vont envisager les éventualités susceptibles de se produire. Le contrat conclu initialement sera alors dénommé « contrat cadre », en ce qu’il soumet les relations futures des contractants à un moule unique prédéterminé.
Le contrat cadre est donc un contrat souple répondant aux situations contractuelles complexes. Son originalité vient de ce qu’il laisse à d’autres contrats le soin de réaliser enfin l’objectif des contractants.
Théoriquement le contrat cadre est un contrat innommé issu de la pratique commerciale. Cet instrument a pris forme pour répondre aux besoins des opérateurs du commerce. Il permet d'organiser et de simplifier les courants d'affaire sur le long terme. Instrument souple, il est adapté à la gestion rapide et pour une part imprévisible du commerce.[1]
Le contrat cadre représente un système organisé d’engagements successifs, particulièrement adapté à des relations d’affaires complexes destinées à dérouler leurs effets dans le temps, le contrat cadre est de pratique courante dans de nombreux secteurs d’activité, même si le concept juridique du contrat cadre reste assez ambigu, voire inconnu de certaines législations.
Le terme de « contrat cadre » n’a pas fait son apparition en doctrine comme en jurisprudence que depuis un quart de siècle, c’est cependant en 1966 que le terme de contrat cadre fut utilisé pour la première fois par une juridiction française le 26 janvier 1966 qui, à l’occasion d’un litige relatif à la détermination du prix du carburant concernant plusieurs distributeurs, la cour d’appel de Paris utilisa le terme de contrat cadre et de