CRIM 2307 Droit Des Victimes Et Victimologie EXAMEN PARTIE 1
Lors de la lecture de ces trois textes, les points récurrents que j’ai pu remarquer sont la demande de reconnaissance du statut de victime par cette dernière, ses attentes envers la condamnation de l’auteur et l’indemnisation, sa place lors du procès et lors de l’exécution des peines, sa demande d’une justice thérapeutique ainsi que le droit au respect et aux informations dont dispose la victime.
Premièrement, la victime attend du procès qu’il lui reconnaisse le statut de victime1 car cette reconnaissance de son statut de victime est parfois plus importante pour elle que l’indemnisation en elle-même2. Cependant, le fait de se sentir victime relève d’un élément subjectif car pour un même fait, une personne peut se considérer comme une victime alors qu’une autre ne va pas s’estimer victime. Un autre problème est que certaine personnes vont se sentir victime mais pour des faits qui ne sont pas reconnus/repris par le droit. Cela peut donc provoquer de la frustration mais la justice a besoin d’éléments objectivables.
Certaines victimes considèrent aussi que leur demande de reconnaissance est mieux prise en compte lors de la médiation pénale3. Cette médiation tient compte aussi de l’aspect émotionnel de la victime ainsi que l’aspect thérapeutique qui sera bénéfique à cette dernière, contrairement au procès qui n’a qu’une fonction de restauration de l’ordre public et non une fonction thérapeutique (Lemonne, 2011). Ce système a été mis en place car il y a eu comme constat que le procès exacerbait la souffrance de la victime et qu’il était donc insatisfaisant. La médiation peut permettre à la victime de dépasser ses difficultés psychologiques en obtenant les réponses à ses questions directement de l’auteur. Cela satisfait plus facilement son besoin de réponses. Cette médiation permet aussi à la victime de se réapproprier la gestion de la situation