Croissance
La croissance constitue traditionnellement un enjeu clé pour les économistes compte tenu de ses liens étroits avec la plupart des grandes problématiques économiques d’une part et des choix politiques et sociaux qu’elle implique, d’autre part.
Les mots pour qualifier la croissance sont nombreux et divers suivant que sont privilégiés les aspects quantitatifs ou qualitatifs. La désignation la plus courante reste cependant la vision quantitative dont on précise les indicateurs de mesure. La croissance est l’augmentation soutenue de la production d’un pays à un autre. La croissance économique est employée couramment pour désigner une croissance sur une longue période.
Les indicateurs de référence correspondant à la mesure de la croissance (dimension quantitative) sont respectivement le PIB et le RNB. Le PIB est l’évaluation de la production d’un pays destinée à un usage final. C’est la somme des valeurs ajoutées d’une économie (production – consommations intermédiaires). La croissance mesure donc la variation de la richesse nette créée chaque année par les agents de l’économie. Cependant, la richesse globale sui est créée doit progresser plus vite que la population pour que la richesse par habitant augmente. En effet, si on note : y= Y (PIB)/ Pop (Population) > y (croissance par PIB) =Y - Pop
Le RNB est un indicateur voisin qui recouvre un champ légèrement différent. Il s’obtient en rajoutant au PIB les revenus des facteurs en provenance du reste du monde et en déduisant des facteurs versés au reste du monde
Chaque année différentes organisations internationales : Le FMI, l’OCDE ou encore l’UE collectent des statistiques harmonisées sur les principales grandeurs économiques au premier rang desquelles l’évolution de la production. La prise en compte de ces données permet d’observer à la fois des INEGALITES et des DESEQUILIBRES dans le temps et dans l’espace.
Les données de très longue