Dissertation
Je fais partie de la génération Disney : La Belle aux bois dormant, Blanche Neige, Cendrillon, LaPetite Sirène, nommez les tous je les connais par cœur. Depuis l'âge de trois ans et demi quej'attendais le prince charmant, romantique au cheval blanc, aux pieds qui font valser au septième ciel et qui me donnerais des tonnes d'enfants et que l'on serait heureux pour l'éternité. Au secondaire j'ai étudié ces contes merveilleux, pas les Disney, non, la version originale vous savez celle ou la Petite Sirène meurt. Comme j'ai haï mon professeur de français durant cette période. Mes rêves de petites filles tombaient en morceaux les contes de fées se finissaient rarement bien. Je m'accrochais tellement à mes rêves, que j'en ait fait ma propre analyse, et mes rêves ont changé;je voulais connaître un amour passionnel, déchaîné, difficile, mais qui en valait tellement la peine.
Je voulais souffrir pour l'amour et je l'ai fait, sauf que ce queje prenais pour cet amour si intense et si difficile c'était, en fait, de l'amour illusionniste que seul moi voyais, les gars concernés : il ne voulait rien savoir de moi.
Je m'étais une fois de plus tromper, je retournais donc à mes premiers amours, mais plus mature. Les Arlequins, The Notebook, Promenade inoubliable, même 10 Choses que je déteste de toi m'émouvait aux larmes. Comme j'avais hâte qu'il arrive le gars hyper romantique qui t'écris une lettre par jour pendant un an, qui achète une étoile à ton nom ou qui chante (très mal) dans un stade rempli de personnes jusqu'à se faire poursuivre par des gardes de sécurité! Est-ce que je l'ai finalement rencontré, mon prince charmant?
Il n'est pas tout le temps charmant jamais prince, mais il est humain et rempli d'amour à donner. Il ne m'a pas sauvé d'un dragon furieux, mais il arrive en trombe à trois heures du matin si j'ai peur d'être toute seule chez moi. Il ne m'écrit pas