Droit administratif
Bien organisé et pris en main par une partie de l'élite intellectuelle malgache, le fait que la plupart de ses leaders (Joseph Raseta ou Joseph Ravoahangy) soient des Merinas des Hauts-Plateaux, ainsi que ses revendications politiques radicales, suscite contre lui la formation du Parti des Déshérités de Madagascar (PA.DES.M.), formé essentiellement par des Côtiers menés par Philibert Tsiranana, et favorable à un processus d'autonomie graduelle.
La sanglante insurrection du 29 mars 1947, qui cause la mort de centaines de Français et de Malgaches, et la féroce répression qu'elle entraîne, atteint également le M.D.R.M. En effet, certains de ses groupuscules en marge, tels que le PA.NA.MA. (Parti national malgache) sont impliqués dans l'éclatement des violences. Les autorités coloniales décident alors la dissolution du Mouvement et l'arrestation de ses dirigeants, y compris ceux qui avaient pourtant été élus députés à l'Assemblée nationale française. Ceux-ci sont condamnés à de lourdes peines et exilés de leur île.
Sans doute victime de son influence et de son radicalisme, le M.D.R.M. disparaît, laissant seuls les sociaux-démocrates du PADESM, obtenir l'indépendance de Madagascar. Une fois la République malgache proclamée le 26 juin 1960, le Président Tsiranana obtient l'amnistie des trois principaux dirigeants du M.D.R.M. et permet leur retour triomphal dans leur pays. * |
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Au lendemain de la guerre de 1939-1945, la France ressent le besoin de changer sa politique coloniale. Désormais, les colonisés