Droit constit

1066 mots 5 pages
2)Une autorité doctrinale

Au lendemain du CC, début du 19e s , tous les tribunaux d'appel n'avaient pas pris leur parti de la disparition des coutumes de la France d'ancien régime.
Dans le pays, des praticiens du droit et parfois la population se déclaraient encore favorable aux coutumes de l'ancienne France et on estimait qu'il pourrait à côté de la loi une autre source du droit: la coutume.
Un certain nombre de tribunaux d'appel avaient présenté des observations pour que l'on préserve le pluralisme mais pour ces tribunaux, il s'agissait d'un combat perdu d'avance.
Ces tribunaux d'appel présentaient toute une gamme de solution pour préserver s les coutumes.
Le tribunal d'appel de Montpellier proposait une autre codification pour une autre république: pas simplement un autre CC mais une autre forme constitutionnelle de l'Etat.
Il posait un principe: laisser subsister les coutumes et exceptionnellement un CC sur un certain nombre de matières qui étaient directement liées au régime politique et qui assuraient un minimum d'uniformité du droit dans l'Etat. il fallait laisser persister les habitudes des différents " peuples".
Il invoquait Montesquieu: compte tenu de l'immensité de l'Etat français, il y avait des climats et des sols différents, des habitudes et moeurs différents qui amenaient à des coutumes différentes.
Ce tribunal d'appel de Montpellier ne remettait pas en cause le régime dans sa forme mais un Etat centralisé appliquant des règles uniformes.
Il fallait définir les champ d'application de l'exception, il faut définir quand la loi doit intervenir.
=> ce tribunal dresse une liste:
- tout le livre 1er du CC sur le statu des personnes devait être uniforme sur l'ensemble du territoire
- l'organisation générale de la famille devait être uniforme dans l'Etat français
- un certain nombre de règles touchant le commerce, concernant les instruments de paiement permettant le commerce devaient être uniforme
Depuis 1793-1794, la France était plutôt

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