Le droit dans l’oeuvre de M.Weber
INTRODUTION
La sociologie moderne doit beaucoup à l’oeuvre dense, rigoureuse, érudite et parfois difficile du sociologue allemand, Max Weber(1864-1920). Il est souvent critiqué de son vivant et longtemps laissé dans l’ombre aussi par les sociologues français. Aujourd’hui, Max Weber est pourtant un sociologue consacré dont la pensée est une source importante de référence pour de nombreux sociologues contemporains et considére comme un des pères fondateurs de la sociologie classique.
Il est né dans une famille riche et cultivée de la bonne bourgeoisie protestante en allemand. Par docteur en histoire du droit , il a commencé à enseigner cette dicipline à l’université de Berlin, puis la chaire d’économie politique. Entre 1898 et 1903 sa carrière universitaire fut interrompue, en continuant l’activité intellectuelle intense. Il reprit un poste de sociologie en 1919.
Les écrits de Weber peuvent être répertoiriés en 4 categories ; les essais de méthode, la sociologie des religions, les ouvrages sur l’histoire, l’ économie et leurs rapports, les articles de presse et textes de circonstances sur les événements politiques.
Pour comprendre les écrits de Weber, il esr indispensable de connaître un certain nombre de concepts qu’il a formulés et employés au courant de ses recherches. Nous allons aussi suivre pour la sociologie du droit chez M. Weber, son enchaînement des concepts ; la neutralité axiologique, l’idéaltype et la rationalisation
La sociologie du droit de M. Weber
On trouve chez Weber l’idée d’une continuité entre la norme juridique et la norme sociale. S’intéressant aux régularités de l’action sociale, il distingue les usages et les coutumes de la convention et du droit , qui, seuls , ont le statut de normes car, seuls, ils représentent une contrainte.
Chez M. Weber, le droit est moins envisagé comme en ensemble d’impéraatifs que comme un modèle de référence pour l’action. Fidèle à son approche comprehensive, il se