Droit fiscal
Le but de l’impôt est d’assurer la couverture des dépenses publiques. A titre indicatif, en France, son montant avoisine les 350 milliards d’€ soit plus d’un quart du PIB. La Direction Générale des Impôts propose la définition suivante :
«Les impôts sont des prestations pécuniaires mises à la charge des personnes physiques et morales en fonction de leurs capacités contributives et sans contrepartie déterminée, en vue de la couverture des dépenses publiques et de la réalisation d’objectifs économiques et sociaux fixés par la puissance publique.»
L’impôt est un prélèvement, c’est une somme d’argent et non un travail en nature (expliquer dation en paiement) et la liquidation de l’impôt est exprimée en €uros.
L’impôt est obligatoire ; c’est l’Etat qui décide et fixe cette obligation sans agrément du contribuable ; * L’impôt ne comporte pas de contrepartie et n’est pas affecté dès son recouvrement : ≠ redevance qui est réclamée en contrepartie d’un service public ≠ taxe qui est utilisé pour un service précis (TOEM) ≠ droit de douane qui a pour but le financement de la protection du marché intérieur ≠ cotisations sociales dont la contrepartie est le versement de prestations
Sources du droit fiscal Le Droit fiscal français qui détermine les règles en matière d’imposition puise sa légitimité auprès de différentes sources d’origine parlementaire, règlementaire ou juridique. Parallèlement, l’Union Européenne intervient maintenant dans le champ fiscal et impose ses directives aux Etats membres. A) La loi
La loi constitue la source principal du droit fiscal ; cette suprématie est confirmée par l’article 34 de la constitution selon lequel : «La loi fixe les règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des