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L’exemple du statut des beaux-parents.
Sujet de débat : Pour ou contre un statut particulier pour les beaux parents des familles recomposées ?
Introduction :
En France, 1,6 million d’enfants vivent dans une famille recomposée.
Après une vie amoureuse, des enfants, une rupture… l’amour reprend parfois ses droits. Et quand le conjoint a lui aussi des enfants, la situation se complique.
Pas facile d’imposer son nouveau compagnon à sa famille ni d’éviter de passer pour la marâtre face à ses beaux-enfants. Comment aborder le sujet ? A quel moment faire les présentations ?
Et quand vient le jour de l’installation, comment faire cohabiter des enfants d’unions différentes sous le même toit ? Quels sont les repères de ces jeunes à qui l’on impose une famille non biologique ? Comment concilier l’amour des adultes avec celui des enfants ?
A la présentation du nouveau conjoint à ses enfants et l’emménagement sous le même toit, succède parfois l’arrivée d’un nouvel enfant, investi de nombreuses missions. Son apparition dans la tribu fait office de véritable chamboulement. Quand et comment faut-il l’annoncer aux enfants et comment appréhender leurs réactions ? Comment trouver sa place dans cette nouvelle constellation familiale ?
Le père, la mère, les enfants sous un même toit : ce fut longtemps le modèle classique de la famille. Mais aujourd’hui, désorientés par les contraintes imposées par la parentalité ou craignant de passer à côté de leur vie, nombre de couples avec enfants s’estiment d’humeur incompatible et se séparent. L’enfant, dans plus de deux tiers des cas, reste avec la mère. Lorsque les parents “refont leur vie”, c’est-à-dire, qu’ils s’installent avec un nouveau conjoint, l’enfant est confronté non plus à deux parents unis puis séparés, mais à trois voire quatre adultes qui exercent sur lui leur autorité. Devant une situation parfois confuse, l’enfant se