En afrique, on pleure la mort d’un vieillard plus que la mort d’un nouveau-né. le vieillard constituait une somme d’expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu, tandis que le nouveau-né, n’ayant pas vécu, n’a
AVS. Ces trois lettres, signifient assurance-vieillesse et survivants, et représentent un enjeu majeur pour la Suisse et pour les pays développés à la population vieillissante. En effet, la durée de vie ne cesse d’augmenter, et les actifs réalisent que les cotisations pour la retraite deviennent de plus en plus chères. En Afrique, la problématique est toute autre. La société compte sur ses anciens pour apporter savoir et expérience aux plus jeunes. Les séniors y sont prééminents et respectés. Par contre en Europe, on se demande ce qu’il faut faire de ces personnes âgées qui ont besoin de tant d’argent pour vivre dignement. Ce paradoxe reflète bien ce que dit Bernard Werber : « En Afrique, on pleure la mort d’un vieillard plus que la mort d’un nouveau-né. Le vieillard constituait une somme d’expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu, tandis que le nouveau-né, n’ayant pas vécu, n’a même pas conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né, car on se dit qu’il aurait sûrement accompli des choses fabuleuses, s’il avait vécu. On porte par contre peu d’attention à la mort du vieillard. De toute façon, il avait déjà profité de la vie. » Dans cette citation, la notion d’expérience indique le savoir accumulé durant la vie. Bernard Werber fait allusion à la problématique des transmissions dans deux types de sociétés bien différentes l’une de l’autre. Il y a l’Afrique