Fiches révision sociologie
éducation physique et science
Jacques Gleyse – « Archéologie de l’éducation physique »
cf. cours d’histoire sur « L’approche épistémologique » (page 11)
La réflexion épistémologique gêne les gens des sciences dures issus du domaine des pratiques corporelles.
Il n’est pas neutre qu’une pratique soit invoque un savoir scientifique pour se fonder, soit affirme la scientificité de sa démarche.
Dans le champ STAPS, l’épistémologie met en relief les difficultés du rapport théorie / pratique.
Parlebas, avec sa praxéologie, veut de faire de l’éducation physique une science.
( Parlebas propose une transdisciplinarité.
Or l’éducation physique, tout comme la médecine, n’est pas une science mais une pratique qui utilise des connaissances scientifiques.
« Croire à l’existence d’une science de l’homme ou à celle d’une science des activités physiques et sportives est tout simplement un mythe » (Vigarello, « EP et sciences »).
( Vigarello propose une interdisciplinarité, c’est-à-dire une écoute réciproque entre les différentes sciences sur le sujet des pratiques corporelles.
« L’éducation physique sera scientifique ou ne sera pas » (Pierre Parlebas)
( = mise en garde : Soit l’éducation devenait scientifique et permettait la mise en place d’une filière universitaire de formation, soit elle ne devenait pas scientifique et risquait d’être exclue de l’école.
A partir des années 60 et surtout dans les années 70, la sportivisation de l’éducation physique va faire naître de vives critiques, notamment de la part de Vigarello et de Parlebas qui vont entamer une réflexion épistémologique. L’éducation physique va subir une grave crise identitaire à laquelle la didactisation tentera d’apporter une réponse dans les années 80.
sport et rites
Erving Goffman
sport et féminité
Erving Goffman
la théorie des champs
Bourdieu
tradition et modernité en éducation physique