Frédérique Vachon

Atelier d'initiation à la recherche en développement durable
300-713-GA
Groupe 71

La surpopulation des orignaux dans la réserve Matane

Travail présenté à
Monsieur Jean-Marie Thibeault

Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine
Campus de Carleton-sur-Mer
27 novembre 2012

En Gaspésie, nous détenons un véritable joyau qui est l’équivalent d’une couronne de pierres précieuses introduite dans un coffre au trésor renfermant les belles richesses de notre zone administrative. D’une valeur inestimable, la réserve Matane étincelle par ses multiples splendeurs. Toutefois, son histoire captivante recèle de grands dangers sur ces terres. La vie des élans d’Amérique joue un rôle prépondérant dans ce milieu exploité pour ses différentes ressources. L’accroissement des orignaux, le manque de nourriture, la reproduction et le mode de vie sont des facteurs considérer. L’orignal est un attrait considérable, il attire une nuée de gens occasionnant des retombées économiques importantes pour la ville de Matane et ses alentours.

La réserve faunique de Matane est un site paradisiaque pour les chasseurs, « le taux enregistré de réussite pour l’abattage des proies frôle le 100% ». Mais pour les scientifiques, cette situation n’est guère enchanteresse. « Avec plus de 1 263 km », cette réserve compte la plus haute moyenne provinciale d’orignaux au mètre carré, ce qui représente un taux de 15 fois plus élevé que le reste du Québec en entier. Subséquemment, on peut facilement avancer que cette surabondance est complètement néfaste pour ces bêtes. Les principales causes de sa surpopulation sont l’extinction des loups gris, qui étaient leur prédateur numéro un, et les coupes forestières faites depuis les 30 dernières années permettant à ces géants de se déplacer aisément. Ne permettant pas seulement une circulation plus libre de ces colosses, ces bûchages deviennent également un garde-manger rempli de repousses d’arbres qui font le bonheur de