Fusion arcelormittal
120 millions de tonnes d'acier, soit 10% de la production mondiale.
Un problème se pose néanmoins, c'est celui du marché nord-américain. Mittal était déjà bien implanté en Amérique du Nord. Le groupe aurait pu être accusé de monopole. C’est pourquoi, Mittal avait convenu avec le ministère de la Justice des États-Unis de vendre sa branche Sparrow Points.
Mital est présent à 23% en Amérique du Nord, 24% Amérique du Sud, 26% Europe Occidentale, 47% en Afrique, et 11% en Asie.
Cependant dans son expansion il rencontre un frein, les autorités chinoises. En effet la fusion Arcelor entre et Mittal, a fait revenir la Chine sur sa position, avec des blocages d’accès au capital de groupes de sidérurgie. Le groupe ne possède aujourd'hui que très peu d'usines en Chine. Mital est présent à 11% en Asie.
Les autorités chinoises préfèrent favoriser des groupes chinois dans ce secteur crucial qui est appelé à se consolider rapidement.
ArcelorMittal a augmenté ces prix sur l’acier, 20% sur les aciers plats.
Cette augmentation des prix n’a pas duré car avec la crise les prix de l’acier ont chuté.
Comme l’a dit Julien, on attendait de forte synergie en production, on les a eu. Néanmoins les promesses faites lors de la fusion n’ont pas été tenu à propose de la R&D.
Mittal n'a pas tenu ses engagements de conserver le modèle économique d'Arcelor. Sous Arcelor il y avait 0,45% du chiffre d'affaires qui était consacré à la R&D, sous ArcelorMittal le ratio est de 0.18%.
La fusion a clairement été une réussite du point de vue de la valorisation boursière. Les actions d'Arcelor qui valaient 19 euros au 27 janvier 2006 montent à 40 euros après l' OPA.
La crise financière de 2008 a touché violemment le secteur de la