Ghandi et la décolonisation

2572 mots 11 pages
La GB, n’ayant jamais connu ni la défaite, ni l’invasion, n’a pas le complexe d’abandon ( de l’Empire)..
Les Britanniques comprennent, bien avant les Français, la force irrésistible des nationalismes.
Plus grande puissance coloniale, l’Angleterre se montre la plus pragmatique face à la décolonisation de son empire. Des grands pays colonisateurs, c’est elle qui accepte le plus facilement le processus. Contrairement à la France, l’Angleterre n’a jamais voulu intégrer ces territoires. La colonisation fut souvent plus légère :
- préférence pour le système du gouvernement indirect qui laissait en place les cadres traditionnels,
- pas de réelle colonie de peuplement (des colons anglais installés au Kenya, peu ailleurs sauf en Rhodésie),
- conviction que la défense des intérêts économiques ne passe pas par la colonisation territoriale (c’est le “give and keep” du ministre des affaires étrangères Bevin : on donne l'indépendance, mais on garde un contrôle économique),
- volonté d’accompagner le processus de décolonisation pour maintenir des liens avec les colonies : pour la Grande Bretagne, toute colonie est un futur dominion membre du Commonwealth (allégeance à l’égard de la couronne britannique assortie d’une préférence commerciale depuis les accords d’Ottawa en 1932). Ont l’expérience de la décolonisation, avec le Commonwealth. C’est dans l’empire britannique que la décolonisation se passe le mieux, exception faite de quelques tragédies (la révolte de la tribu Mau Mau au Kenya en 1952 fut réprimée dans le sang), les troubles et la répression en Rhodésie, la politique en Malaisie, etc.
Le mouvement nationaliste, malgré la fondation du Congrès national indien en 1885, n’a guère de poids sur le plan national avant le début du XXe siècle. Il n’est d’abord qu’un groupe de pression d’intellectuels anglophones de haute caste, dans les rivalités de notables qui se déroulent dans les villes et bourgades de provinces pour la conquête du pouvoir local. Les

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