II. Conséquences

Le manque de communication approfondit le fossé entre les générations donc entraine la disparition de la culture. En effet, dans la pièce de théâtre Ciels de Wajdi Mouawad, bien que le père essaie de convaincre son fils pour l’inciter à se cultiver et à s’enrichir d’avantage, celui-ci reste hermétique au dialogue de son père. Ainsi, le travail des anciens qui séduit tant son père est une corvée pour le fils. Nous le remarquons d’ailleurs car la dialogue n’est pas équitable, le fils n’est pas intéressé par les paroles de son père, par la culture alentour ce qui entraine sa disparition chez la nouvelle génération. Le dessin de Plantu, nous le montre bien, puisque les deux jeunes passent devant la statue du héros sans savoir de quelle période de l'histoire il s'agit. Leurs parents l'auraient sans doute sue pourtant ils ne l’ont pas communiquée à leurs enfants. Ils sont ancrés dans leur présent, dans leur actualité sans se soucier de ce qui sait produit dans le passé. D’ailleurs dans la « Petite chronique de la vie comme elle va » d'Etienne GRUILLOT l'auteur nous montre bien qu’il y a une disparition de la culture aujourd’hui puisqu’il explique que l'inculte qui ne considère pas cet héritage se prive de ceux qui enchantent le monde des vivants. Il cite une phrase d'Oscar WILDE à propos de l'œuvre de TURNER « Là où l'homme cultivé saisit un effet, l'homme sans culture attrape un rhume ». Ainsi, la nouvelle génération est orpheline car elle n’a pas d’héritage culturel.
Cependant l’héritage culturel n’est-elle pas bloqué par autre chose ? Dans la chronique d’Etienne GRUILLOT, explique qu’il n’y a pas que des héritages économiques et matériels mais aussi des héritages sociaux. Et que ces héritages sociaux, c’est-à-dire les appartenances sociales peuvent bloquer et interdire l’accès à l’héritage culturel donc accroitre les difficultés chez les jeunes à trouver leur identité. Les jeunes, du dessin de Plantu, venant de cités, ont une appartenance