Suite du II. II. B. Hamlet dans le contexte du théâtre élisabéthain 1. L’ère élisabéthaine (poly) 2. La scène élisabéthaine (poly) 3. Shakespeare dramaturge élisabéthain (poly) 4. Quel texte lisons-nous ? Cf. Question posée par Pierre Bayard, dans Enquête sur Hamlet. Question initiale pour développer le dialogue de sourds critique au sujet d’Hamlet. a) Edition S ne se soucie pas de la publication de ses textes théâtraux (différence par rapport aux poèmes : Adonis, Le viol de Lucrèce, Sonnets). Signe que théâtre = genre scénique et non littéraire, conçu pour la scène et non pour la publication (vs. Opinion de Craig dans DAT). Edition œuvres complètes de Shakespeare est posthume : entreprise de ses comédiens pour résister aux éditions piratées. (Même phénomène pour Molière, meurt en 1673, publication œuvres complètes en 1682 => prb d’édition posés par Dom Juan). En général, et c’est aussi le cas pour Hamlet, plusieurs sources pour une même pièce. Pour Hamlet, 3 éditions proches de l’époque de création (= au cours de l’année 1600, selon documents d’époque et références à l’actualité dans la pièce) Edition in quarto (Q1) de 1603 : plus courte que les deux autres, comportant des différences importantes (noms des personnages, scènes manquantes, scènes déplacées), mais comporte aussi des erreurs. Version que beaucoup de commentateurs, dont Craig, considèrent comme beaucoup plus facilement « jouable » que les deux autres, notamment en raison de la longueur. Sans doute établie d’après les souvenirs des acteurs ou d’après un manuscrit utilisé lors d’une tournée en province. Edition in quarto (Q2) de 1604 : plus longue que la première et nettement plus élaborée d’un point de vue littéraire. Version que les commentateurs s’accordent à considérer comme plus proche des brouillons de Shakespeare (« foul papers ») premier jet avant qu’il ne confie la pièce aux comédiens). Comporte fautes d’orthographe qui laissent à penser que a été établi d’après un manuscrit et non d’après