Hypermarcher
Longtemps considéré comme le « supermarché du pauvre », le hard discount encore appelé maxi-discompte, séduit une clientèle de plus en plus large. Selon une récente étude de l’Institut Iri Sécodip, 62% des Français ont fait, au moins, une fois leurs courses dans un magasin de ce type en 2002. La progression de ce circuit de distribution est impressionnante puisque la première implantation d’un hard discount en France remonte à 1988.
Tantôt magasin de proximité, tantôt magasin de grosses courses alimentaires, ce circuit rivalise de plus en plus avec la grande distribution alimentaire « classique » que sont les hypers et les supermarchés. En outre, le passage à l’euro a contribué en partie au développement de cette forme de distribution. En ne touchant pas au prix, les enseignes de hard discount ont rassuré le consommateur à un moment où ceux-ci avaient le sentiment que d’autres profitaient de la situation.
Qu’appelle t’on hard discount ?
Selon la définition tirée de Panorama/Points de vente, un magasin hard discount est un libre service alimentaire avec un personnel réduit, une présentation sommaire, un assortiment limité aux produits de base, des prix bas, peu ou pas de marques nationales, mais des produits sous marques de distributeurs ou des produits sans marque.
Le nombre de références est limité (en moyenne entre 1000 et 1500 selon les enseignes), soit dix fois moins que dans un hypermarché.
Pourtant, au cours de ces dernières années, on constate chez certaines enseignes une forte croissance dans l’offre des produits frais.
En 2002, le panier moyen d’un hard discount atteint 19,70€ par visite contre 16,20€ en 2000. C’est presque autant qu’un supermarché qui réalise un panier moyen de 20,20€.
Une progression spectaculaire de ce circuit de distribution
Les premiers magasins hard discount ont vu le jour à la fin des années 80 dans l’Est de la France avec