Influence du milieu naturel dans un roi sans divertissement
Dans le roman de Giono, on retrouve souvent des descriptions des paysages de la région dans lequel l'action se déroule. Mais le milieu naturel a une importance dans l'histoire et influe sur les personnages.
L'Hiver et la neige: La neige fait tout disparaitre. Le paysage, les reliefs… Le ciel et la terre se confonde en un blanc unique. Le froid réduit l'espace habitacle habitable dans les chaumières, on se sent attaqué jusque chez soi. Les habitants du village sont condamnés chez eux a cause du froid, mais aussi de la peur, car on ne reconnait plus le paysage. Deux sentiments se développent alors dans le village:
-Une crainte grandissante du dehors. Une crainte que la neige ne s'arrête jamais. Une forme de claustrophobie. Une peur alors qu'aucune histoire d'enlèvement ou de meurtre n'est encore apparue.
-Un ennui. Sentiment que l'on retrouvera plus tard chez les personnages clefs du roman.
Les forêts, Le Hêtre: Il est un personnage à part entière selon Giono qui va jusqu'à dire : « Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. Le personnage était l’Arbre, le Hêtre. » Il a plusieurs valeurs symboliques. Dans le roman, le hêtre semble symboliser le passage de la vie à la mort. Pendant les belles saisons, le hêtre accueille oiseaux et insectes. La description va jusqu'à dire qu'il y a au moins un oiseau par feuille. C'est donc un lieu plein de vie, et Giono nous décrit un arbre "Appolon", si beau que la montagne se tait pour l'admirer, et qui abrite la vie, a travers les oiseaux qui lui tourne autour. Puis l'Automne arrive. Les arbres commencent à légèrement perdre leurs feuilles, comme si ils se mouraient lentement. Le paysage se teinte de d'ocre, de oranges, de rouge. Et quel rouge, l'auteur fait plusieurs allusions au sang, voir aux sacrifices humains. C'est donc une sorte de présage de cruauté qui se dessine dans ces forêts, où les arbres commencent eux même a mourir. Puis viens l'Hiver, plus