En 2007 Calogero, artiste pop, chante dans l'une de ses chansons, Pomme C, “un peu d'amour copié collé, un peu d'amour téléchargé” caricaturant ainsi les nouvelles formes de rencontres amoureuses fait par le biais d’Internet.

En effet depuis les années 2000 nous pouvons voir se multiplier les sites de rencontres sur Internet créant ainsi un nouveau moyen de rencontres amoureuses. Ces sites se présentent sous des formes variées et offrent de multiples services gratuits ou payants pour aider les individus dans leur recherche de l’âme sœur. Cette méthode est moins conventionnelle que celles dites « classiques » puisqu’elle suppose que les individus se rencontrent de manière virtuelle.

Cette pratique révèle une forme de marchandisation de l’amour dans le fait qu’elle affecte un prix, à une démarche qui n’en n’a normalement pas et la met sur le marché qui est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande, transformant ainsi une pratique non marchande en prestation marchande. Dans notre cas le marché est un lieu fictif Internet où les individus se posent à la fois comme offreur et demandeur.

Cette extension de la logique marchande à cet élément social de la vie qu’est l’amour nous amène à nous demander, dans quelle mesure Internet favorise la marchandisation de l’amour ? Pour tenter d’apporter une réponse à cette question nous prendrons comme support la France contemporaine sans pour autant exclure quelques exemples internationaux.

Pour traiter au mieux le sujet nous porterons dans un premier temps notre attention sur les différentes méthodes de rencontres puis nous tenterons d’analyser de quelle manière Internet encourage la marchandisation de l’amour.

De nos jours Internet est devenu un mode de consommation au même titre que les téléachats ou ventes par correspondance. En effet il est maintenant possible grâce aux différents sites que l’on peut trouver sur le Web, de faire ses courses, d’acheter une voiture ou bien d’organiser ses vacances à l’autre