Intervention préventive sur les enfants futurs délinquants
Le premier point qui doit être mis de l’avant dans un débat comme celui-ci est la fiabilité des études prouvant que les enfants diagnostiqués ont un pourcentage très élevé de chance de devenir des futurs délinquants. Les études longitudinales de Pittsburgh et de Cambridge1 démontrent que la criminalité d’un parent augmente les chances de l’enfant de commettre un délit criminel à plus de 60% et que 90% des jeunes ayant subis plus de cinq transitions familiales présentent des signes de délinquances et d’abus de consommation. Les facteurs de risque sont nombreux et très bien établis par un grand nombre d’études que l’on ne peut tout simplement pas ignorer. En connaissant ces causes, le fait de ne pas agir serait comme si on acceptait qu’un enfant soit prédestiné à être un criminel d’une façon ou d’une autre. De plus, c’est à l’enfance que l’être humain se développe et donc c’est à cette période que l’on peut changer ou améliorer certains traits de caractère. Si plusieurs études ont démontré qu’il existe des causes précises à l’action criminelle d’une personne, c’est le moins qu’on puisse faire en tant que société de tenter d’agir sur ces causes pour réduire les conséquences.
Certains admettront que les études soient fiables et démontrent des facteurs de risque assez convaincants, mais diront que certains enfants seront peut-être traités même s’ils n’avaient jamais commis d’actes criminels. La meilleure réponse à cela est le fameux dicton «Vaut mieux prévenir que guérir». La situation impliquant un enfant qui présente plusieurs signes d’un futurs délinquants et qui reçoit une intervention préventive est bien moins dommageable que la situation inverse, où un futur délinquant n’en reçoit pas et commet un délit criminel.
En plus d’études établissant des facteurs de risque, il existe aussi des études2 tout aussi fiables qui démontrent que le renforcement des