Introduction aux grandes théories du roman
Pierre CHARTIER
Qu'est-ce qu'un roman?
Définition générale diff à cerner pcq pas de règles formelles, origines floues, son objet a évolué avec le temps, pas de forme préétablie. Seul genre sans canons et qui soit inachevé, en perpétuel devenir. D'où les débats, manifestes, malentendus qui font son histoire ; als que la théorie s'attache à montrer spécificité du roman comme genre. Doute sur les principes esthétiques objectifs du roman semblent multiplier les interventions d'un autre ordre (politq, moral, religieux). Enjeu du roman parait déplacé, tutelle morale, tyrannie du « devoir être » du roman accentuée par son irrégularité, son immoralité, son désordre naturel. Absence de règles seraient donc une donnée constitutive du roman, et donc une faiblesse théorique. Pour Mikhaïl Bakhtine, les époques où le roman s’est dvlpé (certains moments de l’Hellénisme, fin du M Age, Renaissance et surtout au XVIIè siècle) sont marquées par tendance à la désagrégation des autres genres. Le roman « romanise », dérange les autres genres, dénonce leurs conventions, leur forme et leur langage et les réinterprète. Violence faite au roman répond à celle qu’il exerce sur les formes reçues et les modèles établis.
Pierre Grimal : le roman emprunte à tous les genres antiques et s’en nourrit librement. De même pour romans chinois et japonais qui sont situés au confluent de ts les genres, trsfrment et déforment pcq le roman contient en lui-même le principe de ttes les déformations possibles, tous ses excès lui appartiennent. Roman doit aussi se dfdre contre lui-même, il est guetté par le conformisme, doit inventer, contraint d’innover à tt prix. Roman est de nature impérialiste, reprend thèmes et procédés autres, il est un « parvenu des lettres » qui abolit « les anciennes castes littéraires » dit Marthe Robert. Balzac s’est vanté de faire concurrence à l’état civil et de surpasser les historiens ; Zola a affirmé : « Nous autre