La crise nucléaire iranienne posture
Deux doctrines sont principalement à envisager dans le cadre D'une posture défensive D'une posture agressive
Un troisième contexte doit être envisagé, où l'on ne peut plus parler de doctrine. C'est celui où l'état subit un dysfonctionnement grave: subversion interne de la chaîne de commandement, lutte interne entre factions, voire dislocation et anarchie interne.
Non usage de l’arme nucléaire
Posture défensive sanctuarisation
Ce modèle suppose le choix d'une posture de dissuasion de la part de l’Iran. C’est sans doute le modèle le plus probable (ou du moins le plus rationnel, le plus conforme à une mentalité occidentale)
L’Iran pourrait déployer une force nucléaire qui aurait pour principal objectif de dissuader toute agression envers l’Iran Il est possible qu’une déclaration Iranienne spécifie les conditions sous lesquels l’Iran serait susceptible d’utiliser l’arme nucléaire. Par exemple, cela pourrait être une riposte à une attaque conventionnelle ou nucléaire. Dans un tel modèle, les armes nucléaires iraniennes pourraient être dispersées et dissimulées afin d’augmenter leur potentiel de riposte et de décourager toutes attaques préventives dirigées contre elles.
Doctrine d’utilisation defensive
L’Iran révolutionnaire semble avoir bien intégré la notion de dissuasion dans sa stratégie de défense. En 2004, Khamenei a déclaré : « Si l’ennemi a l’outrecuidance de nous frapper et de nous envahir, nous porterons nos coups au-delà de nos frontières. Si quelqu’un fait du mal à notre peuple et nous envahit, nous nous attaquerons à ses intérêts partout dans le monde ».35 L’ayatollah Hossein Ali Montazeri (un temps considéré comme le successeur potentiel de Khomeini) écrit : « Les préparations militaires n’ont pas seulement pour but de mener des guerres. (...) le but de la préparation militaire est d’effrayer et d’intimider sérieusement les ennemis potentiels